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01 mai 2013

IHEDN-Jeunes : faire rayonner l’esprit de défense.

J’ai participé la semaine dernière à la 78ème session jeunes de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale) qui se déroulait au Centre d’Instruction Naval de Brest. Au programme de cette session qui se déroulait sur l’ensemble de la semaine, des conférences et travaux de comités sur différentes problématiques.

Cette semaine fut riche tant par les conférences et visites de sites que par les échanges avec les autres membres formant cette session. Au total, plus de 80 jeunes de toute la France, étudiants, jeunes diplômés ou actifs, venus échanger et débattre autour de la Défense.

L’investissement d’un pays, c’est d’abord sa jeunesse.

J’y ai appris beaucoup, rencontrant des étudiants, des réservistes des civils, tous animés par une volonté : faire rayonner l’esprit de défense. Je dois l’avouer, avant de participer à cette semaine, je ne pensais pas que la Défense et nos armées mobiliserait autant de jeunes, volontaires pour participer à ce type d’événement.

En tant que réserviste de la Marine, j’étais heureux que cette semaine se déroule à Brest, au sein du CIN, qui abrite (le sait-on ?) pas moins de trois écoles : le lycée Naval, l’école des Mousses et l’école de Maistrance.

Si je connaissais de nom le lycée Naval et l’école de Maistrance, je ne connaissais pas l’école des Mousses.

L’école des Mousses prépare et forme les futurs QMF (Quartiers-maîtres et Matelots de la Flotte). Ces jeunes, environ 150 chaque année, sont recrutés à l’âge de 16 ou 17 ans, souvent en cas d’échec scolaire, afin de leur donner rapidement, par un parcours intégré, une compétence et un métier dans une multitude de domaines (protection/défense, mécanique & électricité, opérateur radar ou sonar, manœuvre du bâtiment, manœuvre des aéronefs, maintenance aéronautique…) dans la Marine Nationale, en adhérant aux valeurs de l’institution militaire et du monde maritime. Certains d’entre eux peuvent même prétendre par la suite intégrer l’école de Maistrance qui forme les officiers mariniers, voire, intégrer l’Ecole navale.

Cette semaine de formation, quelques jours avant la parution du livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale, nous pousse à réfléchir et à nous interroger sur diverses questions : quelle Défense pour la France & quelle présence dans le monde ? Quel rôle pour nos armées au sein d’un conflit armé ? Quel doit être la présence de la France au sein d’un territoire ? Des questions auxquelles il n’est pas aisé de répondre. Chaque problématique en recouvre bien d’autres, l’histoire, l’industrie, les relations internationales ou l’économie, l’économie  dont la place dans notre monde est mondiale, monde en perpétuel mouvement.

Ce dont je suis néanmoins sur c’est que la jeunesse a un rôle à jouer pour l’avenir. Le travail accomplit au sein de l’école des Mousses en est un exemple. Je terminerai par les mots prononcés lors de notre accueil par le capitaine de vaisseau Nicolas Bezou, Commandant le CIN de Brest : l’investissement d’un pays, c’est d’abord sa jeunesse.

15:08 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ihedn jeunes, jeunsees, brest, marine, défense, livre blanc | |  Facebook

25 février 2013

Club des Jeunes Cadres en Sûreté : la jeunesse en mouvement !

Début février a eut lieu la première assemblée générale du CJCS (Club des Jeunes Cadres en Sûreté), assemblée générale lors de laquelle j’ai été élu trésorier. Cet événement a été l’occasion pour l’association, créée début 2012, de dresser le bilan de cette première année d’existence, d’échanger sur les projets à venir pour 2013 et de procéder à l’élection du bureau pour cette nouvelle ère.

Le CJCS a pour objet la mise en œuvre de toute action visant à développer les relations entre jeunes diplômés ou jeunes cadres relevant du domaine de la sécurité globale ainsi qu’à promouvoir l’éthique et les règles de l’art de la profession.  

Pour se faire, l’association s’appui notamment sur les activités supports :

-Constitution d’un réseau de rencontres & d’échanges ;

-Organisation de conférences & d’événements à thèmes ;

-Mise en commun d’informations et de ressources.

S'adressant à un large panel de métiers (cadres d'entreprises de sécurité, consultants, juristes spécialisés, ingénieurs…), le CJCS comptait, fin 2012, près de 40 membres travaillant sur les métiers de la sécurité humaine, sécurité électronique, du conseil & de l’audit, aussi bien dans le secteur public que privé. Mais tous avec un point commun : l'envie d'avancer.

Comme je l’ai exprimé à maintes reprises sur ce blog, la jeunesse n’est pas assez poussée & encouragée à prendre des initiatives, que ce soit dans le domaine politique, associatif & économique dans notre pays. Or si l’on veut avancer sereinement vers l’avenir et éviter les conflits générationnels futur, la jeunesse que nous sommes doit être associée aux décisions prises et dont nous subirons les répercussions.

Le secteur de la sécurité, de par ses évolutions ces dernières années se structure et s’assainit avec l’ensemble des acteurs le composant : entreprises, syndicats professionnels, Etat... C’est une bonne chose. Mais beaucoup reste encore à faire pour ce secteur.

Les chiffres de la profession, d’après l’enquête de l’INSEE publiée fin janvier sont les suivants :

-Le chiffre d’affaires du secteur a progressé en moyenne de 5,5% par an entre 1998 et 2010, contre 3,4 % pour l’ensemble des services marchands,

-Le nombre d’entreprises a crû de 6,4% depuis 1998, amenant à un nombre de l’ordre de 9 000 entreprises sur le territoire national.

Malgré cela, plusieurs bémols :

-Côté salariés, les salaires sont faibles : si 40% sont au-dessus du Smic, ils sont «parmi les plus faibles des services marchands», constate l’étude, soit  9,7€ nets par heure contre 13,8€ pour la moyenne de ces derniers,

-Côté entreprises, les marges sont faibles, voisines de 5%, contre 31% dans les services marchands.

Bref, plusieurs sujets pour lesquels le CJCS peut être force de proposition !

07:53 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sécurité, cjcs, propositions, avenir | |  Facebook

02 février 2013

Arrêté du 29 novembre 2012 relatif à la reprise de personnel dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises de prévention et de sécurité : y a-t-il des risques pour la profession ?

Depuis la parution de l’arrêté du 29 novembre 2012 portant extension de l’avenant à l’accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale des entreprises de prévention et de sécurité, les entreprises du secteur ont pour obligation la reprise de 100% des salariés travaillant sur site, à condition que ces derniers aient une ancienneté supérieure à 4 ans. La mise en application de cet arrêté a été fixée au 1er février 2013.

Cette évolution dans les prises/pertes de sites, évolution favorable à l’emploi & aux salariés, peut nous amener à nous interroger sur le point suivant : la mise en application de cet arrêté ne va-t-il pas voir une augmentation du nombre des entreprises du secteur ?

En effet, en schématisant & caricaturant, ne peut-on pas imaginer qu’un individu créé l’entreprise A, dont il n’est pour l’instant que l’unique employé. L’entreprise A candidate à une consultation, et la remporte. Les agents travaillant sur site ayant tous une ancienneté supérieure à 4 ans, ils sont repris intégralement comme le veut l’accord et donc deviennent salariés de l’entreprise A. L’entreprise A, dont les frais de structure sont extrêmement faibles, grossit et prend plusieurs marchés de la sorte. Elle en perd également mais qu’importe puisque la reprise s’effectue à 100%. Son nombre d’employés fluctue au fil des pertes & prises de sites, mais cela n’a que peu d’importance, puisqu’elle maintient son nombre d’employés à un niveau défini. Dès lors, l’entreprise A est très compétitive et peut se permettre d’afficher des prix de vente plus bas que la concurrence.

Ainsi, peut-on se demander si un marché tel que celui de la sécurité, marché atomisé comptant plusieurs milliers d’entreprises – je ne donnerai pas de chiffres précis, ceux-là variant entre 7 000 & 9 000 suivant les articles… –, peut se permettre de voir encore son nombre d’entreprises augmenter ? De plus, ce comportement ne peut-il pas tirer encore plus les prix vers le bas ?

[Pensée de l’auteur : peut-être verrons-nous un jour un une application iPhone ou un site Internet : www.quial’agentdesécuritélemoinscher.com ou www.quialessiaplemoinscher.com comme c’est le cas dans la guéguerre de la grande distribution…].

A mon sens cela risque d’une part d’aller à l’encontre de la mission du CNAPS qu’est celle de police administrative via l’assainissement de la profession, et que d’autre part, la mission des entreprises de sécurité n’en soit réduit à de la gestion de personnel.

Affaire à suivre…

16:31 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sécurité, législation, reprise, prix, cnaps, emploi, personnel, entreprises | |  Facebook