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25 février 2013

Club des Jeunes Cadres en Sûreté : la jeunesse en mouvement !

Début février a eut lieu la première assemblée générale du CJCS (Club des Jeunes Cadres en Sûreté), assemblée générale lors de laquelle j’ai été élu trésorier. Cet événement a été l’occasion pour l’association, créée début 2012, de dresser le bilan de cette première année d’existence, d’échanger sur les projets à venir pour 2013 et de procéder à l’élection du bureau pour cette nouvelle ère.

Le CJCS a pour objet la mise en œuvre de toute action visant à développer les relations entre jeunes diplômés ou jeunes cadres relevant du domaine de la sécurité globale ainsi qu’à promouvoir l’éthique et les règles de l’art de la profession.  

Pour se faire, l’association s’appui notamment sur les activités supports :

-Constitution d’un réseau de rencontres & d’échanges ;

-Organisation de conférences & d’événements à thèmes ;

-Mise en commun d’informations et de ressources.

S'adressant à un large panel de métiers (cadres d'entreprises de sécurité, consultants, juristes spécialisés, ingénieurs…), le CJCS comptait, fin 2012, près de 40 membres travaillant sur les métiers de la sécurité humaine, sécurité électronique, du conseil & de l’audit, aussi bien dans le secteur public que privé. Mais tous avec un point commun : l'envie d'avancer.

Comme je l’ai exprimé à maintes reprises sur ce blog, la jeunesse n’est pas assez poussée & encouragée à prendre des initiatives, que ce soit dans le domaine politique, associatif & économique dans notre pays. Or si l’on veut avancer sereinement vers l’avenir et éviter les conflits générationnels futur, la jeunesse que nous sommes doit être associée aux décisions prises et dont nous subirons les répercussions.

Le secteur de la sécurité, de par ses évolutions ces dernières années se structure et s’assainit avec l’ensemble des acteurs le composant : entreprises, syndicats professionnels, Etat... C’est une bonne chose. Mais beaucoup reste encore à faire pour ce secteur.

Les chiffres de la profession, d’après l’enquête de l’INSEE publiée fin janvier sont les suivants :

-Le chiffre d’affaires du secteur a progressé en moyenne de 5,5% par an entre 1998 et 2010, contre 3,4 % pour l’ensemble des services marchands,

-Le nombre d’entreprises a crû de 6,4% depuis 1998, amenant à un nombre de l’ordre de 9 000 entreprises sur le territoire national.

Malgré cela, plusieurs bémols :

-Côté salariés, les salaires sont faibles : si 40% sont au-dessus du Smic, ils sont «parmi les plus faibles des services marchands», constate l’étude, soit  9,7€ nets par heure contre 13,8€ pour la moyenne de ces derniers,

-Côté entreprises, les marges sont faibles, voisines de 5%, contre 31% dans les services marchands.

Bref, plusieurs sujets pour lesquels le CJCS peut être force de proposition !

07:53 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sécurité, cjcs, propositions, avenir | |  Facebook

27 novembre 2010

PEC: beaucoup reste à faire.

A la demande du site Pontransat.com, (portail transatlantique dédié aux relations euro-canadiennes: économie, politique, société, expatriation, culture, affaires, vivre et travailler au Canada), je me suis exprimé au nom du bureau du MoDem Canada concernant la prise en charge des frais de scolarité pour les élèves français vivant à l’étranger suite à la remise d’un rapport au Président de la République. Retrouvez l’article sur le site en cliquant ici.

 

La semaine dernière, la députée (UMP) Geneviève Colot et la sénatrice (UMP) Sophie Joissains ont remit au président de la République leur rapport sur la prise en charge des frais de scolarité des Français de l'étranger.

Dans ce rapport, les deux parlementaires préconisent le maintien du système à quelques aménagements près et dressent un bilan très positif de la mesure, mesure annoncée par le candidat Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007.

 

S’exprimant à ce sujet, il paraît nécessaire pour le Mouvement Démocrate Canada de rappeler que la PEC doit s’inscrire comme un élément distinct de la politique d’éducation des Français de l’étranger. A ce sujet, et dans un esprit de dialogue, de construction, et de progrès, il émet les 4 propositions suivantes.

 

Un meilleur ciblage.

A l’heure actuelle, la prise en charge (PEC) des frais de scolarité des Français de l’étranger ne concerne actuellement que le lycée (classes de seconde, première et terminale). Cela nous semble être un mauvais positionnement, dans la mesure où ce niveau d’études est celui durant lequel les élèves quittent plus fréquemment le système français.

 

C’est pourquoi il nous aurait parut plus judicieux que la PEC concerne les niveaux de scolarité inférieurs. Cela aurait été selon nous plus nécessaire, plus utile et mieux ciblée. De plus, cela aurait eu valeur d’égalité  pour l’ensemble des élèves scolarisés.

 

Des établissements de qualité.

Le coût de ladite mesure, estimé à près de 20 millions en 2009 par le rapport précité, ne doit pas remettre en cause les efforts réalisés et à réaliser dans les autres postes de dépenses, et notamment en ce qui concerne le fonctionnement des structures accueillantes.

Conscients que les situations vécues par les établissements sont différentes d’un pays à un autre, il nous semblerait néanmoins opportun que de réfléchir à une politique commune (on peut penser à une politique régionale), en matière de gestion des établissements.

 

Aussi, et dans le but d’assurer à l’ensemble de nos concitoyens hors de France un service public adapté et de qualité, nous pensons nécessaire d’innover en matières de sources de financements afin que les lieux d’enseignement ne soient pas dépendants d’une seule source de financement.

 

Un personnel mobile.

L’enseignement dispensé en dehors de la métropole doit être de qualité équivalente à celui réalisé en France. Loin de penser le contraire, nous insistons sur la nécessité pour les enseignements, qu’ils soient français à l’étranger ou bien résident du pays, qu’ils justifient des mêmes exigences et qu’ils soient traités de la même manière (indices salariaux, avantages sociaux…) que leurs homologues enseignant en France.

 

De plus, nous militons pour que les enseignants français résidant à l’étranger bénéficient d’une clause de mobilité au bout d’une période déterminée avant la date du début de contrat d’enseignement à l’étranger, ce qui permettra un mouvement des effectifs et une meilleure aptitude à l’appréhension du monde qui nous entoure, un monde perpétuel mouvement.

 

Un enseignement adapté.

Tous les ans, des élèves français continuent leur scolarité dans des établissements d’enseignements supérieurs étrangers du  pays dans lequel ils vivent. Il convient donc d’aider au mieux ces étudiants à pouvoir s’intégrer dans leur pays d’accueil, pays dont pour la plupart ils intègreront ensuite le marché du travail.

 

Il faut donc leur donner les bases de la réalité locales en amont. Cela doit pouvoir se réaliser en rendant plus accessible les deux types d’enseignements, le français et le local, sans que cela ne soit un obstacle à l’enseignement de l’élève.

 

 

Pour le Mouvement Démocrate Canada,

 

Jérôme Laurent

Membre du bureau

16:32 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pec, modem, canada, pontransat.com, propositions, enseignement | |  Facebook