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18 janvier 2014

2014, l'année de la sécurité privée ?

Le secteur de la sécurité dans notre pays est en ce moment même à un point charnière, caractérisé par une externalisation de plus en plus grande de prestations autrefois réalisées en interne, la visualisation des premiers effets liés à la mise en place du CNAPS censé réguler la profession et une défaillance au niveau du coût des prestations qui ne cessent de diminuer.

Pourtant, malgré ce dernier point, le secteur de la sécurité privée va jouer un rôle de plus en plus important, on l’a vu ces derniers jours avec le projet de loi de protection des navires, au sein de notre société. Cela se fera notamment  en lien avec les forces de police, sur le terrain, au plus près de nos concitoyens, dans un rôle de complémentarité.

Cependant, deux points se doivent d’être abordés afin que ce recours au privé se passe du mieux possible.

La profitabilité du secteur.

Le premier concerne la profitabilité. Le secteur de la sécurité privée doit être profitable. Il faut arrêter cette course à la moins-disance à laquelle participent – beaucoup – de donneurs d’ordre. Les prix des prestations privées de sécurité humaine sont composés pour une très large partie de masse salariale incompressible, à laquelle s’ajoute les coûts de structure (frais d’agence, encadrement, qualité…). Il ya  a donc un seuil sous lequel acheter une prestation devient dangereux, et pour le client & pour le prestataire, les deux étant coresponsables. De plus, rogner sur les coûts de structure se traduit nécessairement par une baisse de la qualité de la prestation. Ce retour à la profitabilité passe pour les prestataires à une recherche constante d’innovation dans leurs manières de travailler et pour les clients à accepter de payer le prix.

La formation des agents.

En plus de la profitabilité du secteur, la formation est essentielle. Dans la mesure où le secteur est de plus en plus sollicité pour réaliser certaines missions qui autrefois n’étaient pas de son ressort, il est nécessaire que la formation & les qualifications des agents soient upgradrés. Aujourd’hui, les agents sont soumis à des violences, plus ou moins graves au même titre que les agents des forces de l'ordre. L’agent de sécurité n'échappe pas à la violence de notre société. Afin que les agents puissent réagir en adéquation avec ces menaces ils se doivent d’être formés pour avoir le bon comportement. En parallèle, dans une démarche de complémentarité forces de l’ordres/acteurs privés, il va falloir être capable d’anticiper les formes de délinquance et de violence. De plus, de ce point en découlera un naturellement un autre bénéfique pour la sécurité privée: l’mage du secteur. Dès lors que les formations seront poussées, reconnues de la société par nos concitoyens, alors oui, le secteur de la sécurité privée sera demandé.

Pour cela, il faut que le secteur ait confiance en lui… et qu’on lui fasse confiance.

25 février 2013

Club des Jeunes Cadres en Sûreté : la jeunesse en mouvement !

Début février a eut lieu la première assemblée générale du CJCS (Club des Jeunes Cadres en Sûreté), assemblée générale lors de laquelle j’ai été élu trésorier. Cet événement a été l’occasion pour l’association, créée début 2012, de dresser le bilan de cette première année d’existence, d’échanger sur les projets à venir pour 2013 et de procéder à l’élection du bureau pour cette nouvelle ère.

Le CJCS a pour objet la mise en œuvre de toute action visant à développer les relations entre jeunes diplômés ou jeunes cadres relevant du domaine de la sécurité globale ainsi qu’à promouvoir l’éthique et les règles de l’art de la profession.  

Pour se faire, l’association s’appui notamment sur les activités supports :

-Constitution d’un réseau de rencontres & d’échanges ;

-Organisation de conférences & d’événements à thèmes ;

-Mise en commun d’informations et de ressources.

S'adressant à un large panel de métiers (cadres d'entreprises de sécurité, consultants, juristes spécialisés, ingénieurs…), le CJCS comptait, fin 2012, près de 40 membres travaillant sur les métiers de la sécurité humaine, sécurité électronique, du conseil & de l’audit, aussi bien dans le secteur public que privé. Mais tous avec un point commun : l'envie d'avancer.

Comme je l’ai exprimé à maintes reprises sur ce blog, la jeunesse n’est pas assez poussée & encouragée à prendre des initiatives, que ce soit dans le domaine politique, associatif & économique dans notre pays. Or si l’on veut avancer sereinement vers l’avenir et éviter les conflits générationnels futur, la jeunesse que nous sommes doit être associée aux décisions prises et dont nous subirons les répercussions.

Le secteur de la sécurité, de par ses évolutions ces dernières années se structure et s’assainit avec l’ensemble des acteurs le composant : entreprises, syndicats professionnels, Etat... C’est une bonne chose. Mais beaucoup reste encore à faire pour ce secteur.

Les chiffres de la profession, d’après l’enquête de l’INSEE publiée fin janvier sont les suivants :

-Le chiffre d’affaires du secteur a progressé en moyenne de 5,5% par an entre 1998 et 2010, contre 3,4 % pour l’ensemble des services marchands,

-Le nombre d’entreprises a crû de 6,4% depuis 1998, amenant à un nombre de l’ordre de 9 000 entreprises sur le territoire national.

Malgré cela, plusieurs bémols :

-Côté salariés, les salaires sont faibles : si 40% sont au-dessus du Smic, ils sont «parmi les plus faibles des services marchands», constate l’étude, soit  9,7€ nets par heure contre 13,8€ pour la moyenne de ces derniers,

-Côté entreprises, les marges sont faibles, voisines de 5%, contre 31% dans les services marchands.

Bref, plusieurs sujets pour lesquels le CJCS peut être force de proposition !

07:53 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sécurité, cjcs, propositions, avenir | |  Facebook

12 février 2012

L’état de la France en 2011.

Fin 2011, le CESE a publié son rapport annuel sur l’état de la France en 2011, au niveau économique, social et environnemental, document complet (242 pages !) que vous pouvez retrouver ici.

 

Tout d’abord, ce rapport confirme ce qui a été démontré par plusieurs études & sondages : les français sont peu confiants dans l’avenir collectif et plus inquiets que les autres peuples sur l’avenir. Ces peurs et inquiétudes sont renforcées par la crise actuelle et les remèdes proposés, dont l’optique est bien souvent le court terme. C’est d’ailleurs le second enseignement de ce rapport, l’avenir est mal préparé : le long terme est trop souvent négligé.

 

Le rapport formule plusieurs propositions, chacune appartenant à l’un des quatre sous-ensembles  suivants, rassembler les français, se projeter dans l’Europe, contribuer à la construction du monde, et mettre en œuvre des orientations prioritaires visant à une amélioration de la compétitivité, de l’équité et de la soutenabilité.

 

La place de la jeunesse est largement abordée dans ce rapport. D’après le rapport, la jeunesse est inquiète notamment quant à l’accessibilité à l’emploi et l’entrée dans la vie active, ainsi qu’à l’accès au logement. Je vous donne ci-dessous quelques pistes évoquées dans le rapport concernant la place de la jeunesse dans notre société :

- Redonner confiance en l’action publique.

Le CESE propose de restaurer la confiance des jeunes dans l’avenir professionnel, de renforcer l’accompagnement des jeunes vers l’emploi et mieux valoriser l’alternance. Le CESE souhaite un accès à la vie politique et la facilitation de la mise en responsabilité des jeunes en limitant les mandats dans le temps, en adoptant un véritable statut de l’élu et en synchronisant la tenue des diverses élections (à l’image de ce qui se fait aux Etats-Unis). Enfin, le CESE propose que les agents de Pôle Emploi soient mieux formés afin de mieux répondre aux attentes des jeunes.

- Redonner confiance en l’entreprise.

Le CESE préconise également d’investir dans la jeunesse, en particulier en ce qui concerne l’accès au crédit bancaires pour les jeunes entrepreneurs.

- Redonner confiance en l’autre.

Le CESE incite à donner toutes leurs chances à la jeunesse. La période que nous vivons, une période de rupture, permet de restaurer la confiance afin de préparer sereinement l’avenir. 

17:51 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunesse, cese, confiance, avenir | |  Facebook