http://www.wikio.fr Le Blog de Jérôme Laurent

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03 août 2014

Fin de saison : rétrospective.

Il y a quelques semaines s’achevait ma première saison d’athlétisme en club, au sein du XVème Athletic Club. Une saison variée avec de la route, du cross et de la piste puis une fin de saison avec des courses plus détendues (Les Belles Montées – La Salvetat, Fête du sport à Lenglen…), et que je comparerai aux critériums d’après Tour dans le jargon cycliste. Quoiqu’il en soit, sur toutes les courses auxquelles j’ai participé cette année, j’ai toujours donné le maximum. Une semaine après ma pause, retour en arrière sur cette première saison.

Un article pour remercier le club, l’ensemble des athlètes, la Team & le coach pour cette saison passée en leur compagnie. 

J’ai beaucoup hésité avant de m’inscrire en club. Moi qui avais l’habitude de m’entraîner tôt (très tôt !) le matin ou le soir quand l’envie m’en prenait, je ne savais pas si j’allais réussir à concilier travail et entraînements à heures fixes. Mais je savais que c’était l’une des clefs pour progresser. Au final, je ne crois pas avoir manqué énormément d’entraînements, pas même l’entraînement du 26 décembre ! Peut-être 5 ou 6 tout au plus.

Début septembre, je me retrouve pour la première fois au stade Suzanne Lenglen. Début des entraînements, affecté au groupe Zéro. Un gros changement pour moi : la piste. Je n’en avais jamais fait. C’est barbant tout seul. Mais en groupe c’est différent. Il y a l’émulation.

Prochain objectif, le marathon de Berlin fin septembre. Parcours plat, rapide, je veux faire un chrono. Six mois plutôt, en avril à Boston, je terminais en 2 :55 :21. Je souhaite passer sous les 2 :45 :00.

Je le termine en 2 :45 :34 et loupe les qualifications pour les Championnats de France pour 34”. A la fois heureux car j’améliore mon chrono de près de 10 minutes mais également un peu déçu. Après analyse de la course avec le coach, cette course a été mal gérée : un départ de fusée (3’17“ au kilomètre !), le premier semi passé en 1 :17 :45, le second en 1 :27 :13, bref niveau régularité, la copie est à revoir !

Mi-novembre, dernier rendez-vous de la saison sur route avec le semi-marathon de Boulogne-Billancourt avant d’attaquer la saison hivernale et les cross, ce qui sera une grande première pour moi. Le semi de Boul-Bi est relativement plat, hormis quelques passages au niveau des quais avec montées/descentes au niveau des kilomètres 17 & 18.

Mon dernier semi-marathon datait de mars 2013, semi-marathon de Paris, ou j’ai fait un chrono en 1 :20 :08. Comme toujours l’objectif est le même : faire un meilleur temps. Mais cette fois-ci en tentant d’être régulier, de partir sur un rythme défini (3’35’’/3’40’’ au kilomètre) et le tenir tout au long de la course. DD le président sera là sur le bord de la route pour me rappeler de garder l’allure, Pas plus vite !, les athlètes du club aussi.

On ne s’en rend pas forcément compte, mais lorsque l’on scande votre prénom sur le bord de la route aux alentours du 15ème kilomètre, ça vous met la pêche et vous donne des ailes !

Au final, je termine en 1 :15 :57. Je suis content. Je ne pensais pas pouvoir faire un si bon temps. Je m’approche des qualifications pour les Championnats de France  de semi-marathon sans que cela ne soit auparavant un objectif (ce le sera plus tard…). Le travail sur la piste paie.

Janvier 2014, on attaque la saison de cross. Après quelques cross de mise en jambe (cross de Chaville et de Ris-Orangis) où j’ai pu tester mes pointes, nous nous attaquons au cross de Clamart, championnat départemental de Paris. Puis viendront le championnat régional et enfin le championnat interrégional pour lequel nous nous qualifierons. Peu d’entre nous y croyait, mais étaient qualifiées neuf équipes et nous étions la 9ème équipe!

Le cross est une discipline à part dans l’athlétisme. C’est une course plus ou moins courte (guère plus de 12 kilomètres) mais sur laquelle le rythme cardiaque est à fond. Le départ est sous la forme d’un sprint afin d’être le mieux placé possible. Pour cela, conseil du coach : faire des pompes quelques minutes avant le départ pour que ton rythme cardiaque soit déjà élevé. La course elle, un sprint permanent dans la boue ! Le cross est à la fois une course individuelle, une course d’équipe, et une course que je qualifierai de club. Ce type de course se déroulant toute la journée, de 8.00 à 15.00, tu  passes ton dimanche en forêt dans la boue : on va reconnaître le parcours, puis on encourage les copains vétérans, puis les copines vétérans, puis les copines séniors. Les séniors hommes, eux, courent en dernier. Mais le meilleur moment des cross, c’est le goûter d’après cross !

Une petite pensée particulière pour le cross de Sceaux, qui, d’un point de vue topologique ne se court pas dans la boue en forêt comme je l’expliquais plus haut.

En 2013, je couvrais la distance (7,250 kilomètres) en 27’31’’. Un an plus tard, avec des conditions climatiques et un parcours similaires, je réalise ma meilleure performance (ce devait être ma 20ème participation !) et termine en 26’20’’ soit 1’11’’ de mieux. Je suis heureux de cette performance, fruit d’un travail avec le coach, le groupe et le club.

Cependant, j’ai une déception sur cette saison hivernale. Fin janvier, je participe en tant que lièvre (meneur d’allure) au 10Km de 14ème. Nous visions moins de 50’. Nous fîmes 52’. Promis, prochaine course on passe sous la barre !

Début mars, retour sur la route pour le semi de Paris. Je connais le parcours, je suis au taquet. Cette course est la dernière avant le marathon de Londres, THE objective of the year. Je souhaite passer ou du moins m’approcher au plus près des 1 :15 :00.

L’objectif était peut-être un peu trop élevé sortant tout juste d’une saison de cross. Un petit coup de mou également vers le kilomètre 18.

Je réalise le même temps qu’à Boulogne-Billancourt à la seconde près : 1 :15 :57 ! Une satisfaction tout de même : c’est la première fois que je me classe dans le Top 100 sur une course internationale : 85ème sur 32 816 arrivés. Là encore, un grand merci aux athlètes du XVème sur le bord de la route tout au long du parcours pour leur encouragements.

Une semaine plus tard, étant en mode récup’, SMS du Président, un dossard se libère pour le semi de Rambouillet. Why not ? Mais attention, pas de perf’ à la clé.

Au final, je boucle le semi en 1 :23 :48 servant de lièvre à une athlète du club… qui remporte la course chez les féminines !

Avril, la capitale londonienne. Ultime marathon des Big 5, je veux une qualification pour les France, objectif : passer sous les 2 :45 :00. Ultime SMS du coach à l’heure du départ : la clé du marathon, c’est la régularité.

Je pensais le marathon roulant, mais pas de bol, pas mal de faux plats, une forte chaleur au départ, une unité de mesure en mile (ce qui a le don de me perturber pour garder mon allure au kilomètre), bref, loin d’être aussi simple que je ne l’imaginais. Je mentirai si je disais que tout s’est bien passé.

Le premier semi est passé en 1 :21 :22 puis ne maitrisant pas trop mon allure, j’accélère un peu trop rapidement ce qui me cramera par la suite. Le second semi est bouclé en 1 :23 :12 et je termine en 2 :44 :34. L’objectif est atteint et la régularité parfaite est presque là !

Rendez-vous à Metz en octobre pour les Championnats de France de marathon !

Fin mai, commencent les meetings de piste. Là encore, nouvelle discipline, nouvelles pointes, et autre façon de courir. Les distances sont plus courtes (1500m, 3000m…) ce qui me fait partir sur les premières courses beaucoup trop rapidement et donc je peine quelque peu dans le dernier tour (400 derniers mètres). 4’51’’67 lors de ma première course, 4’43’’20 lors de la seconde puis 4’47’’19 lors de la dernière. Des résultats qui ne peuvent que s’améliorer !

Merci à tous pour cette belle saison et rendez-vous en septembre !

05 juillet 2014

CJCS : une association de jeunes en mouvement.

Le CJCS – Club des Jeunes Cadres en Sûreté – dont je suis le trésorier, organisait lundi 23 juin dernier son premier événement ouvert au public, sous la forme d’un débat-cocktail sur le thème de L’apport des nouvelles technologies dans la réorganisation des prestations de sûreté.

Cet événement, qui s’est tenu à la Tour Zamansky de l’université Pierre et Marie Curie, en  présence de nombreux acteurs du secteur, parmi lesquels Michel Mathieu, Président de Sécuritas France, Jean-Luc Planchet, Responsable domaine défense & sécurité de la RATP et Bertrand Masselin, Directeur de la sécurité de Defacto, a rassemblé près d’une centaine de jeunes cadres et étudiants venue échanger sur cette problématique.

L’investissement des jeunes au sein de notre société en générale – quelqu’en soit le sujet – et plus particulièrement  au sein du secteur d’activité dans lequel elle travaille est essentiel. Essentiel tout d’abord quant à la montée en puissance de futurs décideurs qui deviendront les décisionnaires de demain et essentiel ensuite quant à l’innovation et l’entreprenariat, cette dernière étant extrêmement active dans la création de start-up.

Ainsi, dans le secteur de la sécurité, il est évident que les nouvelles technologies apportent – et vont apporter encore dans les années futures – de nombreux gains. Gains en termes de productivité, gains en termes de coûts et gains en termes de sécurité d’un point de vue général.

Cependant, ces apports nous obligeront à nous interroger sur des questions périphériques au secteur d’activité. Des questions liées aux ressources humaines ainsi que des questions juridiques notamment.

Les nouvelles technologies dans la sécurité ne feront pas disparaitre l’agent de sécurité. Ce dernier, quelque soit le niveau de la technologie dans la prestation de sécurité est essentiel : rien ne remplacera l’humain, maillon essentiel dans la prestation de sécurité.

L’électronique dans les prestations de sécurité ne vient pas – et ne doit pas venir – à la place de l’humain. Il doit y avoir une complémentarité entre humain et électronique. C’est de la sorte que s’améliorera le niveau des prestations de sécurité.

26 mai 2014

PMM : pour découvrir la Marine… et bien plus !

Ce week-end j’étais convié en tant qu’officier de réserve à la cérémonie de remise des brevets de PMM (Préparation Militaire Marine), cérémonie présidée par le Commandant de la marine à Paris.

Cette année, la cérémonie a eu lieu au sein de la cour d’honneur de l’Ecole militaire et rassemblait l’ensemble des centres de PMM d’Ile-de-France, (centres CV Kiffer, Colbert & Richelieu) ce qui représentait près de 150 jeunes stagiaires qui allaient recevoir des mains des autorités civiles et militaires locales leur brevet.

C’est toujours un plaisir que de me rendre à ce type de cérémonie, ayant été moi-même breveté en 2003 au sein de la PMM Richelieu. J’en garde de très bons souvenirs et les différentes connaissances et notions apprises durant cette période me servent aujourd’hui encore dans mes activités de réserviste.

Passage en revue de ce qu’est la PMM !

La PMM, pour découvrir la Marine.

La Préparation Militaire Marine (PMM) permet à des jeunes de découvrir la Marine nationale et le monde maritime, et, éventuellement, de préciser et de confirmer un choix d’engagement dans la réserve ou dans l’active.

Etabli sur une année scolaire (environ 12 samedis par an entre octobre et mai), le cycle de la PMM se compose d’une période comprenant une formation générale sur la défense et la Marine, une formation militaire et maritime théorique et pratique (manœuvre, tirs, cérémonies militaires…), une formation aux premiers secours et une formation à la lutte contre les incendies et les voies d’eau. A cela vient s’ajouter un stage d’une durée d’une semaine réalisé dans une base navale, à Brest ou Toulon.

Une formation, plusieurs objectifs.

Les objectifs de la PMM sont multiples. Tout d’abord, en plus que de faire découvrir la Marine et à sensibiliser sur le fait maritime de jeunes gens âgées de 16 à 30 ans, la PMM permet de contribuer à l’entretien du lien Armées/Nation. Cette formation, offre une formation nouvelle et qualifiante ainsi qu’une première expérience de la vie en équipage.

A l’issue de leur PMM, le stagiaire breveté aura plusieurs possibilités : confirmer son choix d’engagement au sein de la Marine en s’engageant dans l’active ou bien en s’engageant en tant que réserviste en suivant une FMIR (Formation Militaire Initiale de Réserviste) parmi les nombreuses spécialités proposées (secrétaire militaire, marin pompier, guetteur sémaphorique, fusiller marin…).

15:58 Publié dans Réserve | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réserve, jeunesse, pmm, école militaire, marine, engagement | |  Facebook