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12 février 2012

L’état de la France en 2011.

Fin 2011, le CESE a publié son rapport annuel sur l’état de la France en 2011, au niveau économique, social et environnemental, document complet (242 pages !) que vous pouvez retrouver ici.

 

Tout d’abord, ce rapport confirme ce qui a été démontré par plusieurs études & sondages : les français sont peu confiants dans l’avenir collectif et plus inquiets que les autres peuples sur l’avenir. Ces peurs et inquiétudes sont renforcées par la crise actuelle et les remèdes proposés, dont l’optique est bien souvent le court terme. C’est d’ailleurs le second enseignement de ce rapport, l’avenir est mal préparé : le long terme est trop souvent négligé.

 

Le rapport formule plusieurs propositions, chacune appartenant à l’un des quatre sous-ensembles  suivants, rassembler les français, se projeter dans l’Europe, contribuer à la construction du monde, et mettre en œuvre des orientations prioritaires visant à une amélioration de la compétitivité, de l’équité et de la soutenabilité.

 

La place de la jeunesse est largement abordée dans ce rapport. D’après le rapport, la jeunesse est inquiète notamment quant à l’accessibilité à l’emploi et l’entrée dans la vie active, ainsi qu’à l’accès au logement. Je vous donne ci-dessous quelques pistes évoquées dans le rapport concernant la place de la jeunesse dans notre société :

- Redonner confiance en l’action publique.

Le CESE propose de restaurer la confiance des jeunes dans l’avenir professionnel, de renforcer l’accompagnement des jeunes vers l’emploi et mieux valoriser l’alternance. Le CESE souhaite un accès à la vie politique et la facilitation de la mise en responsabilité des jeunes en limitant les mandats dans le temps, en adoptant un véritable statut de l’élu et en synchronisant la tenue des diverses élections (à l’image de ce qui se fait aux Etats-Unis). Enfin, le CESE propose que les agents de Pôle Emploi soient mieux formés afin de mieux répondre aux attentes des jeunes.

- Redonner confiance en l’entreprise.

Le CESE préconise également d’investir dans la jeunesse, en particulier en ce qui concerne l’accès au crédit bancaires pour les jeunes entrepreneurs.

- Redonner confiance en l’autre.

Le CESE incite à donner toutes leurs chances à la jeunesse. La période que nous vivons, une période de rupture, permet de restaurer la confiance afin de préparer sereinement l’avenir. 

17:51 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunesse, cese, confiance, avenir | |  Facebook

26 janvier 2012

Devenir propriétaire en France en 2012.

La semaine dernière, je revois l’un de mes anciens camarades de lycée, que je n’avais pas vu depuis près d’un an. Nous avons à peu près le même parcours : Bac ES (obtenu au rattrapage !), suivi d’un Bac+2 universitaire puis d’une école de commerce en province. Bref, moyennement bien parti, mais pas trop mal terminé au final. Diplômé il y a quelques années (2 ou 3 ans), il est aujourd’hui cadre dans l’industrie et se débrouille plutôt bien.

Au cours de la conversation, il me fait part d’un étonnement. Celui de pouvoir emprunter de l’argent auprès d’un établissement financier afin d’acquérir un logement. J’avoue que cette question même si j’y pense de temps à autre en passant devant la vitrine d’une agence immobilière. Il m’explique qu’ayant eu un rendez-vous avec sa conseillère quelques jours auparavant, il lui avait demandé, à tout hasard, quelle serait la somme qu’il pourrait emprunter s’il souhaitait investir dans la pierre. Il souhaitait juste obtenir un ordre d’idée. Peut-être pour rêver devant les annonces la prochaine fois qu’il passera devant une agence immobilière ! « Il faut savoir, me dit-il avant de me donner le montant proposé, que j’ai des comptes censés favoriser l’accès à l’immobilier (PEL, CEL…) », me précisant même qu’il avait ouvert ce fameux PEL un mois avant son 18ème anniversaire !    

Je m’attendais donc à bonne nouvelle qui me ferait culpabiliser de ne pas avoir ouvert ce fameux PEL ! Une somme aux alentours des 200 – 250K€, tant il m’avait démontré qu’il avait, pensait-il, toutes les cartes en main pour investir : un « PEL alimenté tous les mois depuis près de 10 ans », un CEL, un Livret A…

Au final, sa réponse me surprit, autant qu’elle le surprit lorsque sa conseillère lui annonça le montant. Bien en dessous des ses espérances : « 160K€ en comptant l’apport estimé à environ ¼ de la somme totale ».

En m’annonçant sa réponse il se sentait déçu. Déçu « parce qu’il avait toujours économisé, préférant à 17 ans placer son argent sur un Plan Epargne Logement plutôt que de le dépenser dans l’acquisition du dernier Nokia 3310 de l’époque », déçu « parce que cet exemple montre d’une part qu’il y a un manque de confiance envers notre génération, et d’autre part parce qu’au final si ceux qui comme nous ne pouvons pas investir pour les 20 ans à venir malgré notre situation, alors qui va le faire ? Comment vont faire ceux qui n’ont pas eu le parcours que nous avons eu pour devenir propriétaire ? »

Période électorale oblige, ces dernières questions mériteraient d’obtenir des réponses.

08:52 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : emprunter, banque, jeunesse, avenir, argent, logement, élections | |  Facebook

17 novembre 2011

Former & aider à réussir la jeunesse !

Il y a de bonnes idées partout. Et il faut savoir le dire. Savoir dire oui quand cette idée va dans la bonne direction. On ne se prive pas de dire non lorsque ce n’est pas le cas, mais plus rarement dans le sens inverse. Pourquoi ne pas appuyer une idée lorsque l’on estime que celle-ci va dans le bon sens ?

 

La semaine dernière, dans le quotidien Le Parisien, Arnaud Montebourg a proposé d’interdire les personnes de plus de 67 ans de se présenter aux législatives qui auront lieu en juin prochain.

Arnaud Montebourg, soutient du candidat Hollande, résume sa proposition dans cette phrase : un sénior laisse sa place à un jeune, qui démarre, le forme et l’aide à réussir.

 

Cette proposition va, à mon sens, dans le bon sens. Je ne sais pas si l’âge proposé, 67 ans, est le bon le bon ou pas, mais je suis persuadé que notre futur ne peut passer que par la confiance que l’on peut avoir envers les jeunes générations.

 

Si je salue cette proposition, je déplore à l’inverse qu’il faille en arriver jusque là : dire qu’untel ou qu’untel ne devrait pas se présenter. Certains de nos dirigeants actuels (politiques & économiques) ont eu la chance de rencontrer des personnes qui leur ont fait confiance. Il serait juste et naturel que ceux qui ont en ont bénéficié fassent de même.

 

En tant que majeurs (depuis bien longtemps !), nos aînés ne sont-ils pas capables de prendre leurs responsabilités pour former, lancer et accompagner les générations appelées à prendre les décisions qui engageront le pays demain ? A méditer…

07:23 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : parlement, jeunesse, montebourg, aînes, réussir, assemblée nationale | |  Facebook