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26 mai 2014

PMM : pour découvrir la Marine… et bien plus !

Ce week-end j’étais convié en tant qu’officier de réserve à la cérémonie de remise des brevets de PMM (Préparation Militaire Marine), cérémonie présidée par le Commandant de la marine à Paris.

Cette année, la cérémonie a eu lieu au sein de la cour d’honneur de l’Ecole militaire et rassemblait l’ensemble des centres de PMM d’Ile-de-France, (centres CV Kiffer, Colbert & Richelieu) ce qui représentait près de 150 jeunes stagiaires qui allaient recevoir des mains des autorités civiles et militaires locales leur brevet.

C’est toujours un plaisir que de me rendre à ce type de cérémonie, ayant été moi-même breveté en 2003 au sein de la PMM Richelieu. J’en garde de très bons souvenirs et les différentes connaissances et notions apprises durant cette période me servent aujourd’hui encore dans mes activités de réserviste.

Passage en revue de ce qu’est la PMM !

La PMM, pour découvrir la Marine.

La Préparation Militaire Marine (PMM) permet à des jeunes de découvrir la Marine nationale et le monde maritime, et, éventuellement, de préciser et de confirmer un choix d’engagement dans la réserve ou dans l’active.

Etabli sur une année scolaire (environ 12 samedis par an entre octobre et mai), le cycle de la PMM se compose d’une période comprenant une formation générale sur la défense et la Marine, une formation militaire et maritime théorique et pratique (manœuvre, tirs, cérémonies militaires…), une formation aux premiers secours et une formation à la lutte contre les incendies et les voies d’eau. A cela vient s’ajouter un stage d’une durée d’une semaine réalisé dans une base navale, à Brest ou Toulon.

Une formation, plusieurs objectifs.

Les objectifs de la PMM sont multiples. Tout d’abord, en plus que de faire découvrir la Marine et à sensibiliser sur le fait maritime de jeunes gens âgées de 16 à 30 ans, la PMM permet de contribuer à l’entretien du lien Armées/Nation. Cette formation, offre une formation nouvelle et qualifiante ainsi qu’une première expérience de la vie en équipage.

A l’issue de leur PMM, le stagiaire breveté aura plusieurs possibilités : confirmer son choix d’engagement au sein de la Marine en s’engageant dans l’active ou bien en s’engageant en tant que réserviste en suivant une FMIR (Formation Militaire Initiale de Réserviste) parmi les nombreuses spécialités proposées (secrétaire militaire, marin pompier, guetteur sémaphorique, fusiller marin…).

15:58 Publié dans Réserve | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : réserve, jeunesse, pmm, école militaire, marine, engagement | |  Facebook

07 septembre 2013

Jeunesse, chômage & pizza

Fin août, Giovanni Pagotto, un entrepreneur italien d’un âge avancé –  et ayant réussi dans les affaires – déclarait dans un quotidien national concernant le chômage des jeunes dans son pays : Les Italiens n'ont pas faim. Moi, à 16 ans, j'allais à l'usine en vélo et, à 27 ans, j'étais responsable de 1 000  ouvriers.

Cette petite phrase faisait référence à une étude révélant que près de 150 000 postes à pourvoir était snobés par les jeunes italiens, dont 6 000 pour des postes de pizzaiolo. Un comble pour le pays de la pizza !

Tentons donc d’y voir plus clair en se posant les bonnes questions… et en y apportant les bonnes réponses !

Les jeunes italiens ne veulent pas bosser. C’est le constat. Mais pourquoi ces jeunes italiens refusent-ils  ces emplois ? Les raisons sont simples : contraintes horaires, salissage de mains, image du métier manuel…  Nous avons posé le problème.

Mais pourquoi ? La faute serait donc du aux jeunes qui n’ont pas la gnak comme l’avaient les générations précédentes. C’est peut-être en partie vrai. Notons cependant que les générations précédentes ont eu un climat économique favorisant l’emploi, ce que n’a pas la génération actuelle.

Maintenant que nous avons les coupables, la jeunesse italienne, cherchons la raison.

Comment les jeunes italiens en sont-ils arrivés à ne pas vouloir faire de pizza ? Les a-t-on dégoûtés des quattro formaggi, regina & autre calzone ? Je ne crois pas. Leur a-t-on dit durant leurs études que le diplôme était la clé de la réussite ? Certainement. Les a-t-on poussés à faire des études – parfois coûteuses – en leur disant/promettant/faisant croire – vous choisirez le terme que vous préférez ! – qu’une fois diplômé leurs revenus seront supérieurs aux montants investis ? Très certainement.

Qui donc leur a fait croire tout cela ? Les générations précédentes. Celles-là même qui au fur et à mesure du temps, ont pu dénigrer les métiers manuels préférant voir leur enfant faire un Bac+x en telle ou telle science, plutôt que d’être derrière les fourneaux à confectionner des pizzas… La jeunesse italienne n’est donc pas la cause. Elle est une victime de cette situation.

Ce même Giovanni Pagotto enchaînait de plus belle, déclarant que Les jeunes Italiens refusent les contraintes horaires et les métiers pénibles, ouvrant la porte aux travailleurs étrangers. Il serait dès lors intéressant de savoir si ce brave homme est prêt à employer un Bac+x pour réaliser  les tâches d’un emploi moins qualifié. Il n’y a pas besoin d’être devin pour connaître la réponse…

Mais qu’il se rassure : fournissant du plastique pour le géant du meuble suédois, c’est en parti la jeunesse italienne qui achète ses meubles là-bas pour s’équiper. Et donc qui lui a permit de prospérer. Monsieur Giovanni Pagotto, à quand le retour d’ascenseur ?

18:22 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jeunesse, emploi, génération, italie, pizza, chômage, études, diplôme | |  Facebook

23 juillet 2012

Et si on prenait modèle sur la FDJ-BigMat ?

La 99ème édition du Tour de France s’est achevée hier. Au cours de ces trois semaines de course, les coureurs Français ont été, comme l’an dernier, au premier plan : des places d’honneur pour Sylvain Chavanel, Tony Gallopin, Jean-Christophe Perraud & Sandy Casar, les victoires d’étapes (et maillot à pois de meilleur grimpeur) pour Thomas Voeckler & Pierre Rolland pour le Team Europcar, les victoires de Pierrick Fédrigo & Thibaut Pinot pour l’équipe FDJ-BigMat.

J’aimerai à cette occasion m’arrêter quelques instants sur l’équipe FDJ-BigMat. Cette équipe cycliste est présente dans le peloton professionnel depuis 1997. Managée par Marc Madiot, celle s’est illustrée plusieurs fois sur des courses cyclistes internationales, remportant plusieurs victoires d’importance parmi lesquelles Paris-Roubaix & la Classique de Saint-Sébastien en 1997, Paris-Tours en 2006 & 2008, 30 titres de champions nationaux (dont 17 de champion de France…).

Son ADN : la jeunesse

Mais ce qui est le must avec cette équipe c’est son ADN : miser sur les jeunes, les accompagner, les faire progresser et les faire gagner. La jeunesse, c’est précisément là-dessus que se construit année après année cette équipe, et c’est peut-être grâce à ce « positionnement jeunesse » que cette équipe gagne.

Sur les 29 coureurs professionnels que compte cette équipe, 8 coureurs sont âgés de 25 ans ou moins. De plus, la moyenne d’âge de l’équipe est de 28 ans. Enfin, à y regarder de plus près, sur les 9 coureurs engagés sur le Tour de France, l’âge moyen est d’à peine 27 ans. Enlevez les cadres de l’équipe, Casar & Fédrigo, et l’âge moyen perd encore une année.

Cette stratégie est la bonne. D’ailleurs, la victoire de Bradley Wiggins sur ce Tour le prouve, lui qui a été coureur au sein de cette formation en 2002-2003, alors qu’il était âgé de 22 ans et qu’il a remporté en 2003 les championnats du monde de poursuite individuelle.

Alors pourquoi ce qui marche dans le cyclisme ne marcherait-il pas ailleurs ? A méditer par nos dirigeants…

07:25 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tour de france, victoire, france, jeunesse, adn, jeunes, fdj-bigmat | |  Facebook