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29 juin 2011

Mini remaniement : chouette, un ministre pour les Français de l’étranger !

Le mini remaniement qui a eu lieu cet après-midi a fait apparaître un portefeuille inhabituel, celui de chargé des Français de l’étranger. Les Français de l’étranger. Ceux dont on ne parle pas où si peu – cf. le peu d’intérêt suscités en métropole par les élections des conseillers de l’AFE en juin 2009 – excepté lorsqu’il s’agit de remplir les caisses de l’Etat – cf. la polémique pour que les Français résidant à l’étranger paient des impôts en France –.

Bref. Sur le fond, on peut se dire que l’idée est plutôt bonne pour le 1,2 million de nos compatriotes qui vivent en dehors de nos frontières. Cependant, on peut se poser quelques questions quant à cette nomination.

En effet, tout d’abord la personne nommée : David Douillet, plus connu en tant que sportif de haut niveau que pour ses connaissances concernant la vie des Français de l’étranger. Car y a-t-il déjà vécu, à l’étranger ? A part quelques jours passés par-ci par-là sur un tatami, il est fort à parier que la réponse est non.

Ensuite, le moment de cette nomination. A moins de 12 mois de l’élection des futurs députés de l’étranger – dont là aussi tout le monde se moque éperdument –, cela peut paraître étrange, élection à laquelle s’était portée candidate Christine Lagarde – n’ayant jamais été élue avant sa nomination en tant que ministre et désireuse de se planquer pour 2012 –, mais l’attrait pour le FMI en a décidé autrement.

Au final, cette nomination est un cadeau de remerciement au très sarkozyste David Douillet de la part du président de la République. Cette attitude montre, une fois de plus, le peu de considération que le pouvoir apporte aux Français de l'étranger.

18 décembre 2010

Les Français de l’étranger.

Il est peu probable que les médias s’en fassent l’écho. Ce sujet est, me semble t-il, important notamment pour toutes celles et ceux qui vivent hors de métropole.

En effet, à compter de lundi prochain, le 20 décembre, sera discuté en commission des lois de l’Assemblée nationale le projet de loi organique relatif à l’élection des députés (conditions d’éligibilité, régime des inégibilités, incompatibilités, contentieux électoral, disposition relative au corps électoral des Français de l’étranger) ainsi que le projet de loi ratifiant l’ordonnance sur les députés élus par les Français établis hors de France.

 

On s’en soucie si peu…

Mais qui se soucient (réellement) des Français de l’étranger ? Pas grand monde. A-t-on entendu parler en métropole des élections des conseillers de l’AFE (Assemblée des Français de l’Etranger) ? Non. Qui sait (mise à part les associations locales et élus de l'AFE) comment vivent ces français, les problèmes auxquels ils sont confrontés ? Personne.

Certains sont partis pour ne pas revenir en France, préférant ce nouveau pays à leur pays d’origine. C’est leur droit. Mais d’autres gardent un lien fort avec car ils savent que leur exil n’est que temporaire.

Les Français de l’étranger sont, je le crois sincèrement, une source d’informations intéressantes, par leurs relations avec d’autres nations, d’autres cultures et modes de vie peuvent aider à la résolution de problématiques rencontrées en métropole.

  

… sauf quand il s’agit d’argent…

Lorsque les caisses sont vides, il faut les renflouer. Et si les Français de l’étranger peuvent aider à les renflouer, ils sont les bienvenus.

J’ai été assez étonné d’entendre certains hommes politiques, aux premiers rangs desquels  les présidents des commissions des Finances de l’Assemblée, Jérôme Cahuzac, et du Sénat, Jean Arthuis, se poser la question de savoir s’il ne fallait pas imposer les Français de l’étranger en fonction des impôts déjà payés par les expatriés, selon le pays où ils habitent.

Je ne suis pas un expert en la matière. Simplement, j’aimerai attirer leur attention sur le fait que certains compatriotes touchent des revenus (chômage, RSA,…) alors même qu’ils sont hors du territoire national. Cela me paraît injuste par rapport aux Français vivant en dehors de métropole et qui n’ont pas toujours le droit à ces aides.

Il me semblerait donc bien plus intelligent de légiférer afin que ce type d’irrégularité ne se produise pas, plutôt que de créer un nouvel impôt.

 

… et d’élections !

Comme je l’écrivais sur ce blog en … 2010, les législatives de 2012 concernant les onze circonscriptions réparties hors du territoire national attisent les appétits de certains. Politiques désavoués sur leur circonscription en 2007 (ou 2008 pour ceux ayant essuyé un échec au Sénat), politiques sans ancrage territorial, tous se cherchent une circonscription comme point de chute et le font savoir.

Mais que connaissent-ils réellement à ces Français établis hors de France dont ils veulent être les représentants au Parlement ? Pas grand-chose pour la plupart. Certains ont vécu à l’étranger. Une vie hors de métropole plus proche du monde petit fours à Chicago que pâtes au beurre à Sidney. Bref, un monde certainement très éloigné du jeune diplômé français partant tenter sa chance à l'autre bout du monde faute de travail en France.

Mais que l'on se rassure. Il serait faux de penser que les sympathisants des différents partis politiques établis hors de France vont accepter ce diktat imposé par les états-majors de Paris. Il serait pourtant si simple de remédier à cela : obliger le député élu à établir domicile sur le territoire de la circonscription.

 

Affaire à suivre…

29 mars 2010

Mes conclusions de ces régionales

Les élections passées, la lecture d’articles et des réactions des leaders politiques étant faites, il est tant de vous faire partager ma pensée sur ces élections qui viennent de s’achever.

 

Voter c’est prendre ses responsabilités

A chaque scrutin c’est la même chose. L’abstention est toujours plus forte. Et à chaque scrutin je me dis la même chose : pourquoi ne pas rendre le vote obligatoire ?

Pour illustrer le pourquoi je serai favorable au vote obligatoire je compte toujours la même histoire : un reportage visionné au lendemain du 1er tour de l’élection présidentielle. Profitant des beaux jours du mois d’avril, beaucoup de français sont partis en week-end prolongé pour ne rentrer que le lundi en fin d’après-midi. Un journaliste se rend à l’arrivée dans les gares SNCF à la sortie de trains accueillir ses vacanciers du week-end et pour leur demander si ils connaissaient les candidats du second tour. Vous imaginez la réponse donnée à 90, voire 99% : Chirac – Jospin.

On connaît la suite : quelques jours plus tard, plusieurs centaines de personnes – voire milliers - manifestent leur hostilité à la présence du candidat FN au second tour de l’élection. Il est fort à parier que parmi ceux qui ont manifesté, beaucoup ne sont pas aller voter. Ces personnes manifestaient donc en réalité contre le choix prononcé de leurs compatriotes pendant qu’eux se la coulaient douce en sirotant un Malibu-Coco le dimanche après-midi au soleil ! Les autres, ceux qui sont allés voter, ont fait leur devoir de citoyen. Par conséquent ils ont pris leurs responsabilités. On en peut leur en tenir rigueur, quelque soit le bulletin placé dans l’une.

 

Stratégie de l’UMP et abstention sont liées

La stratégie voulue par le Président de la République du tous ensemble des le 1er tour pour créer une dynamique gagnante au second tour a montrée ses limites. Si cette stratégie avait été payante en 2007, il est clair quelle ne l’a pas été la semaine passée. Rappelons la raison d’être de la constitution de l’UMP au lendemain des élections de 2002 : construire un parti allant de la droite jusqu’au centre droit. Rappelons-nous également de ce qu’avait dit François Bayrou, hostile à la création de l’UMP : si nous pensons tous la même chose, c’est que nous ne pensons plus.

Alors je sais qu’en critiquant la raison d’être de la création de ce parti cela je vais être confronté à celles et ceux qui disent L’UMP est un parti pour gagner les présidentielles. Oui, c’est très bien. Mais ce n’est pas le Président qui règle les problèmes vécus au quotidien sur le terrain rencontrés par nos concitoyens. Non. Ce sont les élus, élus lors d’élections locales comme le sont les élections régionales.

Cette stratégie est en partie liée au fort taux d’abstention que nous avons connu durant ces deux tours. En effet, on peut supposer que moins l’offre électorale est diversifiée au premier tour du scrutin, moins elle a de chances de mobiliser et d’intéresser. Cela favorise le jeu de l’abstention.

14:11 Publié dans Elections régionales | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : régionales, ump, abstention, élections | |  Facebook