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14 février 2015

Assemblée générale du CJCS : continuer sur la même dynamique !

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse du mardi 10 février dernier suite à l’assemblée générale du Club des Jeunes Cadres en Sûreté (CJCS).

 Assemblée générale du CJCS : continuer sur la même dynamique !

Lundi 9 février 2015 se tenait l’assemblée générale du Club des Jeunes Cadres en Sûreté (CJCS), créé depuis 4 ans. L’association, qui réunit plus de 80 membres d’horizons différents et travaillant aussi bien dans le secteur public que privé, voit en ce début d’année 2015 quelques changements. En effet, Jérémy Marti, actuel président et membre fondateur est appelé à de nouvelles responsabilités professionnelles à l’étranger. Il rejoint à partir de mars 2015, la Chambre de Commerce Française en Chine et sera basé à Pékin, en tant que Business Développement Manager. Il profite de cette occasion pour remercier tous les membres pour leur dévouement ainsi que l'ensemble des partenaires de l'association pour leur soutien et encouragements durant ces années.

En terme opérationnel, l'année 2014, a été une excellente année pour le CJCS avec de nombreux événements de taille : en mars, un dîner-débat autour de Patrick Haas (Rédacteur en chef – En toute sécurité) pour un "Retour objectifs sur l'évolution du marché de la sûreté des 15 dernières années", en juin, une conférence-cocktail en présence de Michel Mathieu (Président – SECURITAS France), Jean-Luc Planchet (Responsable défense & sécurité – RATP) et Bertrand Masselin (Directeur sécurité & sûreté – Defacto)sur le thème de "L’apport des nouvelles technologies dans la réorganisation des prestations de sûreté" réunissant plus de 90 personnes, en octobre, petit déjeuner- débat autour de Christophe Aubertin (Maître de conférences – Université Paris-Descartes) et Pierre Brajeux (Président – USP Formation) sur le thème "Sûreté-sécurité, des formations indispensables pour continuer à structurer la profession".

Pour l'année 2015, les objectifs du CJCS, dont le bureau est constitué autour de Jérôme Laurent, jusqu’à présent trésorier, demeurent inchangés : il faut maintenir ce qui a été acquis tout en continuant à se développer sans cesse pour intéresser les membres et accroître la visibilité. Le principe des groupes de travail, particulièrement appréciés des membres se sont révélés être efficaces. Ils seront maintenus et de nouveaux sujets seront proposés auprès des membres dans les prochaines semaines.

Les membres du bureau élus pour l’année 2015 sont :

        Président d'honneur : Pierre-Antoine Mailfrait (USP)

-      Président : Jérôme Laurent (ONET Sécurité)

-      Vice-président : Jonathan Schifano (AFPA)

-      Secrétaire général : Naoufal El Ouali (Axone)

-      Secrétaire général adjointe : Charlotte Frévent (Sodexo)

-      Trésorier : Pol Marrec (SECTRANS-CP Conseils)

-      Trésorier adjoint : Guillaume Rivière (ONET Sécurité)

-      Membres du conseil d'administration : Jérémy Marti (SECTRANS-CP Conseils), Marie Janiszewski (SAMSIC), Rudolph Teyssot (AFPA)

-   Membres d'honneurs: Daniel Warfman (Trigion), Francis Serrano (Securitas Technologie), Jean-Michel Laziou (SECTRANS-CP Conseils), Anne Quentier (SCP Quentier Pouget)

17:51 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sécurité, jeunesse, assemblée génrale | |  Facebook

04 août 2013

Eléments de reprise de personnel : imposons un tableau-cadre.

Lors de la rédaction d’une offre commerciale, mis à part la partie définissant la mise en place des prestations ainsi que l’organisation souhaitée émanant du client, celle liée à la reprise de personnel est primordiale. C’est d’ailleurs un point essentiel sur lequel il ne peut être commis d’erreur, puisque toute erreur commise dans cette partie aurait un impact sur le coût de la prestation, cet impact pouvant être à la hausse comme à la baisse, l’ensemble des parties étant concernées, prestataires comme client.

Du potentiel prestataire sortant

Avec la mise en place l’extension de l’avenant sur la reprise de personnel en date du 29 novembre 2012 (cf. article), le poids lié à la reprise de personnel s’est accentué. En effet, depuis le 1er février 2013, le prestataire entrant est tenu à une reprise de 100% du personnel en poste, suivant plusieurs conditions détaillées dans l’avenant précité (ancienneté dans le secteur de la sécurité privée, ancienneté sur site…).

Aujourd’hui, lors d’un appel d’offres, ces éléments liés à la reprise de personnel sont fournis par le client lançant la consultation à l’ensemble des entreprises désireuses de répondre. Cette transmission d’informations résultant d’une demande du client auprès de son prestataire. Ce dernier, qui a donc un statut que l’on pourrait définir comme potentiel prestataire sortant (puisque rien ne prouve qu’il ne sera pas reconduit à l’issue de la consultation) n’est en aucun cas obligé de les fournir à son client, mais on imagine bien les conséquences que cela pourrait avoir, tant concernant la fin de contrat qui risque d’être houleuse entre client & prestataire, que pour la reconduction de ce dernier.

En étant en possession de ces informations, l’ensemble des prestataires potentiellement entrants peuvent donc travailler sur un pied d’égalité à la reprise de personnel. Encore faut-il que le potentiel prestataire sortant ait fourni à son client l’ensemble des données nécessaires…

 … au potentiel prestataire entrant.

A ce jour, il n’existe aucun cadre réglementaire régissant les éléments que doit fournir le potentiel prestataire sortant, puisque les éléments fournis sont à son bon vouloir. Dès lors, ce dernier peut ne pas fournir certaines informations indispensables au chiffrage (primes, indemnités…), qui ne pourront être prises en compte dans les chiffrages des prestataires potentiellement entrants.

On assiste dans certains cas à des chiffrages, pour des prestations similaires, pouvant complètement être déconnectés de la réalité, ces chiffrages étant réalisés sur des informations partielles et/ou erronées, voulues ou non.

Ce type d’agissement, n’est, ni bénéfique pour le prestataire en place, qui laisse à supposer une possible tentative de tromperie, ni pour les prestataires postulants, qui ne peuvent que se baser sur la bonne foi du prestataire en place et donc émettre des réserves dans leurs offres commerciales, ni pour le client, qui au final ne sait pas quel sera le coût réel de la prestation.

Face à ce bon vouloir du prestataire sortant, il suffit de cadrer les choses dans un tableau des éléments de reprise, qui reprendrait l’ensemble des informations obligatoires à fournir par le potentiel prestataire sortant.

On pourrait très bien imaginer un document intitulé Tableau de rémunération & qualification du personnel en poste, ce tableau reprenant les informations suivantes pour chacun des agents en poste (sans bien évidemment les nommer, comme cela peut parfois être le cas !) :

 -Qualification

 - Coefficient

 -Taux horaire brut

 - Nombre d’heures mensuelles

-Rémunération brute mensuelle

-Date d’ancienneté dans le secteur de la sécurité

-Date d’affectation sur le site concerné

-Indemnités : en précisant pour chaque le libellé (panier, habillage…) ainsi que la récurrence (mensuelle, horaire, à la vacation…)

-Prime : en précisant pour chaque le libellé (poste, chien, déplacement…) ainsi que la récurrence (mensuelle, horaire, à la vacation…)

-Commentaires libres

Le potentiel prestataire  sortant est un (futur) potentiel prestataire entrant.

La situation économique dans laquelle évoluent les entreprises françaises et plus particulièrement celles du secteur de la sécurité humaine est difficile. C’est pourquoi il est quelque peu compréhensible la volonté qu’ont certaines entreprises à ne donner le moins d’informations (afin pensent-elles d’être sur de garder le contrat), ces informations qui, dans le cas de la perte d’un contrat pour ce prestataire seront de toute façon vérifier lors de la reprise du marché. Dès lors, il vaut mieux être clair dès le début quant aux informations transmises.

De plus, ces prestataires ne souhaitant pas toujours fournir l’ensemble des informations nécessaires au chiffrage doivent avoir une vision plus lointaine que la seule possibilité perte du présent contrat. Ils sont aujourd’hui potentiel prestataire sortant mais seront demain potentiel prestataire entrant sur une prochaine consultation.

Enfin, la mise en place de ce cadrage, qui, à mon sens, doit être effectuée au sein de la profession et non imposée par l’extérieur, permettrait de montrer auprès des entreprises bénéficiant de prestations de sécurité humaine une réelle volonté de transparence, ce qui au final amènera la sécurité privée, j’en suis sur, à redorer une image encore plus professionnelle.

25 février 2013

Club des Jeunes Cadres en Sûreté : la jeunesse en mouvement !

Début février a eut lieu la première assemblée générale du CJCS (Club des Jeunes Cadres en Sûreté), assemblée générale lors de laquelle j’ai été élu trésorier. Cet événement a été l’occasion pour l’association, créée début 2012, de dresser le bilan de cette première année d’existence, d’échanger sur les projets à venir pour 2013 et de procéder à l’élection du bureau pour cette nouvelle ère.

Le CJCS a pour objet la mise en œuvre de toute action visant à développer les relations entre jeunes diplômés ou jeunes cadres relevant du domaine de la sécurité globale ainsi qu’à promouvoir l’éthique et les règles de l’art de la profession.  

Pour se faire, l’association s’appui notamment sur les activités supports :

-Constitution d’un réseau de rencontres & d’échanges ;

-Organisation de conférences & d’événements à thèmes ;

-Mise en commun d’informations et de ressources.

S'adressant à un large panel de métiers (cadres d'entreprises de sécurité, consultants, juristes spécialisés, ingénieurs…), le CJCS comptait, fin 2012, près de 40 membres travaillant sur les métiers de la sécurité humaine, sécurité électronique, du conseil & de l’audit, aussi bien dans le secteur public que privé. Mais tous avec un point commun : l'envie d'avancer.

Comme je l’ai exprimé à maintes reprises sur ce blog, la jeunesse n’est pas assez poussée & encouragée à prendre des initiatives, que ce soit dans le domaine politique, associatif & économique dans notre pays. Or si l’on veut avancer sereinement vers l’avenir et éviter les conflits générationnels futur, la jeunesse que nous sommes doit être associée aux décisions prises et dont nous subirons les répercussions.

Le secteur de la sécurité, de par ses évolutions ces dernières années se structure et s’assainit avec l’ensemble des acteurs le composant : entreprises, syndicats professionnels, Etat... C’est une bonne chose. Mais beaucoup reste encore à faire pour ce secteur.

Les chiffres de la profession, d’après l’enquête de l’INSEE publiée fin janvier sont les suivants :

-Le chiffre d’affaires du secteur a progressé en moyenne de 5,5% par an entre 1998 et 2010, contre 3,4 % pour l’ensemble des services marchands,

-Le nombre d’entreprises a crû de 6,4% depuis 1998, amenant à un nombre de l’ordre de 9 000 entreprises sur le territoire national.

Malgré cela, plusieurs bémols :

-Côté salariés, les salaires sont faibles : si 40% sont au-dessus du Smic, ils sont «parmi les plus faibles des services marchands», constate l’étude, soit  9,7€ nets par heure contre 13,8€ pour la moyenne de ces derniers,

-Côté entreprises, les marges sont faibles, voisines de 5%, contre 31% dans les services marchands.

Bref, plusieurs sujets pour lesquels le CJCS peut être force de proposition !

07:53 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sécurité, cjcs, propositions, avenir | |  Facebook