24 octobre 2009
EPAD : suite et fin ?
J’avoue avoir été très étonné lorsque j’ai appris que Jean Sarkozy renonçait finalement à la présidence de l’EPAD. Plusieurs fois ces derniers jours j’en avais parlé autour de moi : va-t-il finalement renoncer sous la pression grandissante ? A ce moment-là, pour moi la réponse était claire : non, il ira jusqu’au bout – rappelez-vous le « Je trace ma route » -, car pour moi le simple fait qu’il renonce montrait qu’en réalité il n’était pas sur de lui. J’avais tort.
Aussi, je ne peux que saluer cette décision, qui certainement, fut difficile à prendre. C’est sa première claque en tant qu’élu. Il y en aura certainement d’autres…
Alors aujourd’hui, le soufflet retombe. Jean Sarkozy sera bien au conseil d’administration de l’EPAD mais n’en briguera pas la présidence.
Qui sera donc ce fameux président de cet établissement public dont l’élection aura mobilisée l’ensemble de la presse – nationale et internationale ! – pendant près de trois semaines ?
Nous ne savons pas. L’élection aura lieu le 4 décembre prochain. Et il est même probable que le nom de cette personne ne fasse pas la une du moindre quotidien. La raison ? Tout le monde s’en fouettera…
L’EPAD n’intéressait l’opinion publique et les médias seulement par ce que la polémique mettait en avant le fils du Président. Quid d’ailleurs de l’essentiel : quel avenir pour la Défense ?
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19 octobre 2009
Elus du CG 92 : à vos responsabilités !
Luc Chatel, porte parole du gouvernement, a proposé à ce jour sur Europe 1 que les neuf hauts fonctionnaires représentant les ministères, et donc l’Etat, s’abstiennent du vote du 4 décembre qui élira le président de l’EPAD. Ne devrait donc prendre part au vote seulement les neufs membres restant, à savoir les maires – ou représentants – des communes concernées à savoir Courbevoie, Puteaux, Nanterre et Paris, les deux conseillers généraux du 92 siégeant au CA, le représentant de la région Ile-de-France, le représentant du STIF ainsi que celui de la CCIP 92. La balle est donc en partie dans le camp des élus des Hauts-de-Seine.
A ce jour, sur les neuf membres qui prendront part au vote, huit membres sont connus. Le neuvième, à savoir le deuxième représentant du conseil général des Hauts-de-Seine qui siègera avec Patrick Devedjian, n’est pas connu.
Certes on dit que ce sera Jean Sarkozy. Mais son élection par l’ensemble des membres du conseil général des Hauts-de-Seine ne sera effective que le 23 octobre prochain date du vote. L’élection de Jean Sarkozy au CA de l’EPAD n’est donc absolument pas gagnée.
Pourquoi Jean Sarkozy ? Par ce que c’est « C'est un garçon de qualité, sympathique » comme le dit le représentant de la CCIP92, ou par ce que « Il a une tête sympathique, il est gentil »comme le dit un maire Nouveau Centre du 92 !
Tous ces compliments ne valent rien, ils sont creux. Ils ne parlent pas des compétences de l'homme mais simplement de sa belle gueule. Autant dire que c'est bien peu pour un futur président de l'EPAD. L’affaire n’est donc pas gagnée pour Jean Sarkozy.
J’en appelle donc aux élus du 92 afin qu’ils prennent leurs responsabilités qui sont les leurs et qu’ils nomment au CA de l’EPAD quelqu’un d’expérimenté et capable d’assumer ladite fonction.
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13 octobre 2009
Les « responsables » par qui tout cela est arrivé...
Nous sommes d'accord – partout à travers le monde, du Canada à la Chine en passant par l’Italie –, un minot de 23 ans à la tête d’une structure telle que l'EPAD, ca peut surprendre.
Cependant, si on y réfléchit, Jean Sarkozy à tout à fait le droit de se présenter à cette élection. Il est parfaitement légitime. Il est vrai que le « cheminement » vers la présidence montre que tout est organisé: tu démissionnes du conseil d'administration, j'y prends ta place, je me présente à la présidence et j'en deviens le président. Soit. Mais c’est la politique…
A mon sens, il y a deux catégories de personnes responsables – responsables non pas au sens péjoratif mais ayant contribué à cela – par qui tout cela est arrivé: les conseillers généraux du groupe de la majorité départementale des Hauts-de-Seine et les électeurs du canton Neuilly sud. Je m'explique.
Les conseillers généraux du groupe de la majorité départementale des Hauts-de-Seine
C'est eux, suite à la démission de l'un des leurs, afin que Jean Sarkozy puisse être au CA de l'EPAD, qui ont parrainé la candidature de Jean Sarkozy. Il est vrai que tout autre conseiller général, dès lors que la place était vacante, pouvait se présenter. Cela n'a pas été le cas. En parrainant Jean Sarkozy, les conseillers généraux engagent leur responsabilité.
Les électeurs du canton Neuilly sud
Jean Sarkozy a été élu en mars 2008 par les électeurs du canton de Neuilly sud. Si aujourd'hui on s'étonne qu'il puisse se présenter afin d'être au conseil d'administration de l’EPAD, il en est parfaitement légitime. Ils auraient du se poser la question, au moment du scrutin de mars 2008, de savoir si c'était bien responsable que d’élire un jeune de 22 ans au poste de conseiller général. C’est le syndrome que l’on pourrait appeler la théorie de la chèvre. Un jour je lisais : « A Neuilly pour être élu, il te suffit de l’étiquette UMP. Les électeurs se moquent du candidat. Une chèvre pourrait être élue ».
Aujourd’hui, c'est donc à eux qu'il faut, en partie, en vouloir s’il se présentera afin d'être élu président de l'EPAD.
Enfin, en cette période économique difficile, l'élection « facile » d'une personne si jeune à ce poste, à l'heure ou beaucoup de jeunes diplômés de son âge sont actuellement en recherche d'emploi, paraît très mal vue. Cela se comprend aisément.
18:01 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean sarkozy, epad, élections, neuilly, cantonales 2008 | | Facebook