Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03 mai 2012

J-38

A l’issue du premier tour des élections présidentielles, les français ont sélectionné les deux représentants qui postuleront à la présidence de la République le 6 mai prochain. Ce choix n’était pas celui que j’espérais.

En effet, comme j’ai pu le dire à de nombreuses reprises sur ce blog, François Bayrou me paraissait l’homme de la situation dont le pays a besoin de par son expérience, et sa sincérité dans ses propositions.

Cette campagne a été marquée par les non-sujets. Ces non sujets ont suscité polémiques, petites phrases et piques. Mais ils n’ont pas répondu aux préoccupations des français parmi lesquelles la résorption de la dette, l’emploi, l’accès au logement, le pouvoir d’achat. La faute aux politiques. Mais plus encore aux médias qui ont relayé ces non-sujets au lieu d’insister sur ces sujets de fond, de créer le débat entre les candidats.

Le 6 mai prochain les français choisiront leur président pour les cinq prochaines années. François Bayrou à annoncé ce soir son intention personnelle d’apporter son soutien à François Hollande. Si je respecte ce choix, je ne le cautionne pas.

Dans 38 jours, les français seront re-consultés pour les élections législatives. Ces élections dépendront également du résultat du 6 mai, tant la victoire de l’un des deux finalistes devra être écrasante fin que cela lui donne la plus large majorité possible.

Avant même le premier tour des élections présidentielles, certains partis avaient négocié des circonscriptions en échange de soutiens. Cela est à mon sens une forme de tromperie envers nos concitoyens.

Les électeurs devront se prononcer pour choisir leurs représentants au sein de l’Assemblée nationale. Ces représentants qui seront élus pour les cinq prochaines années devront connaître les habitants et maîtriser leur territoire.

Cette connaissance des habitants implique de la part du candidat une forte implication dans la vie locale, une connaissance de l’histoire locale et de ses acteurs. Etre acteur de ce territoire est à mon sens une condition sine qua-none.

Cette maîtrise du territoire implique une forte implantation territoriale. Je ne pense pas qu’un candidat puisse se déclarer sans habiter le territoire qu’il prétend représenter.

Le résultat de ces législatives n’est en rien assurer, tant le résultat de dimanche sera séré. Qui a dit que tout était fini après le 6 mai ?

22:05 Publié dans Politique française | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bayrou, présidentielles, législatives | |  Facebook

18 mars 2012

Bayrou, le vote utile.

La première fois que j’ai rencontré François Bayrou, c’était en 2002 lors d’une conférence de presse donnée lors de sa première candidature à l’Elysée. C’était le jour de mes 18 ans, quelques semaines seulement avant le fameux 21 avril 2002.

 

Dans quelques semaines, comme en 2002 et 2007, je remettrai un bulletin Bayrou dans l’urne.

 

Je n’ai pas toujours été d’accord quant aux prises de position du MoDem, et l’ai écrit à plusieurs reprises sur ce blog. Mais lorsque que les propositions énoncées me semblaient aller dans le bon sens, là aussi, je l’ai écrit. C’est cela la troisième voix. C’est dire « oui » quand les propositions vont dans le bon sens, et « non » lorsqu’elles ne vont pas dans le bon sens. Et cela quelque soit la chapelle d’où vienne la proposition. Car ce n’est pas dans un intérêt partisan, mais dans l’intérêt de la France et des français.

 

Des dirigeants avec des intérêts pour la France, et non des intérêts partisans.

François Bayrou est le seul dans cette optique. A l’inverse de ses principaux concurrents, lui seul propose une union nationale pour le pays, proposition qu’il avait déjà formulée en 2007. A l’époque il était raillé de toute part. Et puis le candidat sortant de la présidence avait plagié cette idée en nommant plusieurs membres du gouvernement issus d’autres chapelles. Mais comme toute contrefaçon, cela ne dure pas dans le temps. On connait aujourd’hui le résultat de cette ouverture

 

Réconcilier les français.

Aujourd’hui, pour les PPP, rien n’a changé : de nouvelles mesures & des promesses. De l’agitation permanente, des propositions lancées tous les jours tel un jongleur. Des  propositions qui seront ensuite démenties dès le lendemain par le camp initiateur. Parsemez le tout de piques verbales divisant les français et vous avez ce qu’est la campagne pour ces PPP. Pour résumé, le programme du candidat sortant de la présidence est bien simple : battre le candidat PS. Quant au programme du candidat PS il est lui aussi fort simple : battre le candidat sortant de la présidence. François Bayrou est dans une autre optique : il souhaite réconcilier les français, réconcilier les forces vives de la nation, car un pays uni, rien ne lui résiste.

 

Produire, instruire, construire.

Donné mort politiquement en 2002 avec la création de l’UMP puis en 2007 suite aux présidentielles, traversant des déserts, résistant aux pressions & attaques des uns et des autres, François Bayrou a su prouver à de nombreuses reprises qu’il était un homme intègre, expérimenté, sincère et ne faisant pas de fausses promesses. Il l’a d’ailleurs dit à de nombreuses reprises : « Je n’ai pas de baguette magique ». Mais c’est également quelqu’un qui croit aux possibilités du pays à se relever et qui nous donne l'espoir pour que la France puisse se sortir de la situation dans laquelle elle se trouve.

14:47 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bayrou, modem, présidentielles 2012 | |  Facebook

09 avril 2011

Prestation de Jean-Louis Borloo sur France 2 : mon avis.

Jeudi soir, sur le plateau d’A vous de juger émission animée par Arlette Chabot, Jean-Louis Borloo a fait un premier pas vers une (sa ?) candidature aux élections présidentielles de 2012. Ma première impression concernant la forme de cet oral est la suivante : Jean-Louis Borloo est très à l’aise, se débrouillant très bien, blaguant par-ci par-là, le sourire jusqu’aux oreilles.

 

Cependant, je trouve que le fond laisse à désirer, et cela pour plusieurs raisons.

 

Tout d’abord, il annonce que son parti, le Parti radical valoisien quittera le giron de l’UMP prochainement. Cette scission du parti majoritaire donnera, dit-il, naissance avant l’été, à « une alliance républicaine, écologique et sociale » qui aura vocation à « désigner un candidat à la présidentielle afin de proposer une alternative au PS et une alternative à l’UMP ». Bien. On sent dans cette prise de position, un semblant de ce que disait François Bayrou en 2007, pour lequel il n’avait pas apporté son soutien, soutenant Nicolas Sarkozy, moins d’un mois avant le premier tour du scrutin.

 

Ensuite, on peut penser qu’avec cette prise de distance vis-à-vis de l’UMP, Jean-Louis Borloo va également prendre de la distance vis-à-vis du Président de la République. Il n’en a rien été puisqu’à plusieurs reprises il a loué l’action de Nicolas Sarkozy ; action qu’il ne pouvait que soutenir puisqu’il était dans les starting blocks pour la mise en place de cette politique il y a quelques mois encore.

 

Enfin, Jean-Louis Borloo ne s’est pas clairement prononcé sur son positionnement en cas de non présence au second tour de 2012. Je sais bien que cela n’a aujourd’hui aucun intérêt puisque d’une part nous sommes à quatorze mois de l’échéance et que d’autre part Jean-Louis Borloo n’est pas encore officiellement le candidat. Certains diront que la réponse est connue d’avance, j’ai ma petite idée là-dessus, mais l’échéance de juin 2012 et les enjeux personnels des uns et des autres en décideront très certainement autrement. Gardons à l’esprit ce qu’il s’est passé avec ceux qui soutenaient le 3ème homme de 2007…

 

En ce qui me concerne, je n’ai clairement rien contre Jean-Louis Borloo, que je considère comme sympathique à l’image de 72% des français (étude réalisée la semaine passée par Logica Business Consulting). Je suis en plein accord avec la volonté de créer une alliance républicaine, écologique et sociale, rassemblant l’ensemble des forces politiques s’y retrouvant. Concernant le positionnement politique de cette alliance, il doit être clair : indépendance totale à l’égard de l’UMP et du PS. Enfin, pour la désignation de celui ou celle qui doit en porter les couleurs lors de la présidentielle de 2012, je me positionne pour des primaires internes, à l’image de celles réalisées au sein du PS.

17:21 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : borloo, bayrou, présidentielles 2012, législatives 2012 | |  Facebook