17 novembre 2011
Former & aider à réussir la jeunesse !
Il y a de bonnes idées partout. Et il faut savoir le dire. Savoir dire oui quand cette idée va dans la bonne direction. On ne se prive pas de dire non lorsque ce n’est pas le cas, mais plus rarement dans le sens inverse. Pourquoi ne pas appuyer une idée lorsque l’on estime que celle-ci va dans le bon sens ?
La semaine dernière, dans le quotidien Le Parisien, Arnaud Montebourg a proposé d’interdire les personnes de plus de 67 ans de se présenter aux législatives qui auront lieu en juin prochain.
Arnaud Montebourg, soutient du candidat Hollande, résume sa proposition dans cette phrase : un sénior laisse sa place à un jeune, qui démarre, le forme et l’aide à réussir.
Cette proposition va, à mon sens, dans le bon sens. Je ne sais pas si l’âge proposé, 67 ans, est le bon le bon ou pas, mais je suis persuadé que notre futur ne peut passer que par la confiance que l’on peut avoir envers les jeunes générations.
Si je salue cette proposition, je déplore à l’inverse qu’il faille en arriver jusque là : dire qu’untel ou qu’untel ne devrait pas se présenter. Certains de nos dirigeants actuels (politiques & économiques) ont eu la chance de rencontrer des personnes qui leur ont fait confiance. Il serait juste et naturel que ceux qui ont en ont bénéficié fassent de même.
En tant que majeurs (depuis bien longtemps !), nos aînés ne sont-ils pas capables de prendre leurs responsabilités pour former, lancer et accompagner les générations appelées à prendre les décisions qui engageront le pays demain ? A méditer…
07:23 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : parlement, jeunesse, montebourg, aînes, réussir, assemblée nationale | |
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06 janvier 2010
La troisième assemblée.
Lorsque l’on parle d’assemblée, on ne pense qu’à deux assemblées – politiques – : l’Assemblée nationale regroupant les 577 députés, et le Sénat rassemblant les 343 sénateurs.
Cependant, il existe une assemblée beaucoup plus discrète – au sein de laquelle on ne doit certainement pas chanter l’Internationale ou descendre dans l’hémicycle en rappel ! – mais qui mérite que l’on parle d’elle : je veux parler du Conseil économique et social (CES).
Le CES en bref
Le CES est une assemblée constitutionnelle consultative placée auprès des pouvoirs publics. Le CES est censé, représenter les différents corps intermédiaires de la nation et donc le visage des français.
Composée de 231 membres, sa mission est triple :
- Conseiller le gouvernement et participer à l’élaboration de la politique économique et sociale
- Favoriser le dialogue entre les différentes catégories socioprofessionnelles
- Contribuer à l’information des assemblées politiques
Les 231 membres du CES – auxquels il faut ajouter 72 membres de section désignés par le Premier ministre – sont désignés par différents organismes tels que la FNSEA pour l’agriculture, l’AFCFCI ou la CGPME pour les entreprises privées, l’AFE pour les français de l’étranger…
Enfin, les sujets dont traite le CES résultent soit d’une demande du gouvernement, soit de sa propre initiative. Le sujet déterminé, il est attribué ensuite à l’une des 9 sections – affaires sociales, finances, relations extérieures… – qui donnera un avis et le soumettra au ministre compétent.
Le CES devient CESE
Aujourd’hui one ne peut pas dire que le CES représente bien le visage des français et cela pour deux raisons :
- Tout d’abord lorsque l’on entend parler du CES dans les médias, c’est uniquement – et malheureusement ! – lorsque que tel ou tel homme politique – le plus souvent évincé du gouvernement précédent – y a été nommé. Sorte de lot de consolation. De nombreux exemples peuvent aisément l’illustrer…
- Ensuite la composition des groupes dont un seul exemple suffira à démontrer que la représentation n’est pas bonne : l’agriculture bénéficie d’un total de vingt-cinq conseillers soit plus de 10% de l’assemblée, quand la France ne compte que 1,5% d’agriculteurs…
Aussi, afin de recoller à la réalité, le gouvernement a décidé il ya quelques mois d’ajouter la dimension « environnementale » au CES. Le CES devient donc le CESE : Conseil Economique Social et Environnemental. Même si l’on peut regretter que cette dimension ne voit le jour qu’un peu tardivement on ne peut que s’en féliciter tant la dimension environnementale est importante de nos jours. A cet ajout dimensionnel s’ajoute également une évolution de sa composition, le nouveau CESE devant être opérationnel aux alentours d’avril ou mai 2010.
Pour un CESE écouté
Les membres du CESE à l’inverse de ceux de l’Assemblée nationale et du Sénat ne sont pas élus. Ils sont désignés. Désignés pour leurs compétences et leur expertise dans un domaine spécifique. Ces compétences et expertises doivent être réellement mises au service du Parlement afin de remplir sa mission. Reconnaissons que coincé entre une hyper-présidence et un hyper-Parlement le CESE a du mal à faire entendre sa voix.
Pour cela, il faut que le Parlement soit également à l’écoute du CESE, ce qui n’est visiblement pas le cas aujourd’hui, les activités se déployant dans le vide. Si le Parlement écoute les recommandations du CESE, cela lui permettra, à coup sur, d’agir ensuite de manière bien plus éclairée qu’il ne le fait aujourd’hui.
C’est d’ailleurs ce que suggère un ancien ministre actuellement membre du CESE qui confie : « Si j’avais saisis le CESE avant la réforme des intermittents du spectacle, j’aurais évité un certains nombre d’erreurs ».
01:14 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ces, senat, assemblée nationale, environnement | |
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05 mai 2009
Non à l'Internet, oui à l'intranet !
A l'heure où l'on parle de possibles sanctions financières pour les députés absents de l'hémicycle, on apprend que certains députés souhaient avoir accès à Internet pendant les sessions parlementaires. Essentiel en ce moment il est vrai, nos députés s'ennuient. La preuve ? L'hémicycle est souvent très peu remplit...
Il n'y a donc déjà pas grand monde pour voter (cf. HADOPI) alors imaginons nos députés sur Facebook, MSN ou autre site Internet au lieu de se consacrer pleinement à ce à quoi ils ont été élus.
Ils seront certes présents physiquement mais intélectuellement ailleurs !
Ils conviendrait que chacun prenne ses responsabilités ! Un député présent doit se consacrer pleinement à sa tâche et si c'est pour faire du MSN installés sur des fauteuils pourpres avec des moulures dorées, cela ne sert à rien. Autant qu'il mette "son statut Facebook à jour" de chez lui (et qu'il reçoive une sanction pour non-ptrésence ?).
Personnelement je serai plus d'avis pour qu'il y ait un intranet au sein de l'Assemblée. Ce dernier pourrait être source d'économie en terme de papier et donc bénéfique pour la planète (je ne sais pas qu'elle est la consommation de papier, mais j'imagine qu'elle est importante !).
Sur cet intranet les députés pourraient y trouver les textes et les informations concernant les projets en discussion. Cette solution est d'ailleurs défendue par le président de l'Assemblée. De plus, et pour pallier à la demande de Monsieur Mariani concernant la connection permanente avec les collabirateurs, on peut penser à un système de messagerie instantannée masi qui ne sera configuré que pour les membre travaillant au seinde l'Assemblée. Impossible donc de tchatter avec ses enfants sur MSN...
14:13 Publié dans Politique française | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : internet, intranet, assemblée nationale | |
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