Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 juillet 2012

Et si on prenait modèle sur la FDJ-BigMat ?

La 99ème édition du Tour de France s’est achevée hier. Au cours de ces trois semaines de course, les coureurs Français ont été, comme l’an dernier, au premier plan : des places d’honneur pour Sylvain Chavanel, Tony Gallopin, Jean-Christophe Perraud & Sandy Casar, les victoires d’étapes (et maillot à pois de meilleur grimpeur) pour Thomas Voeckler & Pierre Rolland pour le Team Europcar, les victoires de Pierrick Fédrigo & Thibaut Pinot pour l’équipe FDJ-BigMat.

J’aimerai à cette occasion m’arrêter quelques instants sur l’équipe FDJ-BigMat. Cette équipe cycliste est présente dans le peloton professionnel depuis 1997. Managée par Marc Madiot, celle s’est illustrée plusieurs fois sur des courses cyclistes internationales, remportant plusieurs victoires d’importance parmi lesquelles Paris-Roubaix & la Classique de Saint-Sébastien en 1997, Paris-Tours en 2006 & 2008, 30 titres de champions nationaux (dont 17 de champion de France…).

Son ADN : la jeunesse

Mais ce qui est le must avec cette équipe c’est son ADN : miser sur les jeunes, les accompagner, les faire progresser et les faire gagner. La jeunesse, c’est précisément là-dessus que se construit année après année cette équipe, et c’est peut-être grâce à ce « positionnement jeunesse » que cette équipe gagne.

Sur les 29 coureurs professionnels que compte cette équipe, 8 coureurs sont âgés de 25 ans ou moins. De plus, la moyenne d’âge de l’équipe est de 28 ans. Enfin, à y regarder de plus près, sur les 9 coureurs engagés sur le Tour de France, l’âge moyen est d’à peine 27 ans. Enlevez les cadres de l’équipe, Casar & Fédrigo, et l’âge moyen perd encore une année.

Cette stratégie est la bonne. D’ailleurs, la victoire de Bradley Wiggins sur ce Tour le prouve, lui qui a été coureur au sein de cette formation en 2002-2003, alors qu’il était âgé de 22 ans et qu’il a remporté en 2003 les championnats du monde de poursuite individuelle.

Alors pourquoi ce qui marche dans le cyclisme ne marcherait-il pas ailleurs ? A méditer par nos dirigeants…

07:25 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tour de france, victoire, france, jeunesse, adn, jeunes, fdj-bigmat | |  Facebook

07 juillet 2012

Doux, PSA, Néo & les autres.

Depuis le 6 mai et l’élection de François Hollande à la tête du pays, les mauvaises nouvelles s’amoncellent sur le front de l’emploi : hausse du chômage, plan de sauvegarde de l’emploi - qui n’est rien d’autre, malgré son nom, qu’un plan de licenciement -…  Toutes ces annonces survenues au lendemain du second tour de l’élection présidentielle n’ont, bien évidemment, rien d’un hasard.

L’ensemble des dirigeants - en accord avec le précédent gouvernement ? - dont les entreprises étaient en difficulté la veille du 6 mai avaient bien l’intention dès le 7 mai d’aller toquer à la porte du gouvernement pour obtenir une aide.

En l’état actuel des choses, mon avis sur la question de l’intervention de l’Etat dans le renflouement des entreprises en difficulté est clair : c’est non.

Et cela pour les deux raisons exprimées ci-dessous.

La première est que cet interventionnisme d’Etat enverrait un mauvais signal à l’ensemble du secteur de l’entreprise aidée.

En effet, dans le cas de Néo Security, - ex ? - numéro 2 du secteur de la sécurité privée, voici ce qui pourrait se dire au sein des autres entreprises : Si l’Etat les aide, pourquoi pas nous dans 6 mois ? Cela ne stimule en rien les acteurs à partir reconquérir de nouveaux marchés.

La deuxième est que, comme nous avons pu le voir par le passé, cela n’a pas sauvé l’emploi et ce malgré les espérances placées dans l’aide apportée.

En effet, bon nombre d’entreprises ont bénéficié d’aides pour sauver l’emploi ce qui ne les a pas empêché quelques mois, voire quelques années plus tard de licencier et délocaliser la production dans un pays tiers. Tout en continuant à faire des bénéfices ! Certes cela, ne concerne que les entreprises productrices de biens. Il en est pas tout à fait de même dans le secteur des services, puisque certaines conditions - favorisant la pérennité l’emploi - obligent les entreprises entrantes à reprendre à hauteur d’un pourcentage déterminé le personnel de l’entreprise sortante, ce qui au final, ne détruit pas d’emploi, mais le conserve.

Dans les prochains jours - 16 juillet pour Néo Security - seront effectués les arbitrages quant aux offres de reprise des entreprises en difficulté. Espérons que l’Etat ne se laisse pas tenter par une position de facilité qui ne règlerait rien à la question de l’emploi en France

16:22 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : emploi, déocalisation, chômage, psa, doux, néo security, aide, état | |  Facebook