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30 mai 2011

La confédération des ministres déchus.

Samedi, se tenait le conseil national de La Gauche moderne, le parti de Jean-Marie Bockel, ancien ministre du gouvernement et illustration de l’ouverture prônée par le président de la République à son arrivée au pouvoir en 2007.

 

Lors de ce conseil national, La Gauche moderne, sans réelle surprise, à approuvé son ralliement à la Confédération des centres, rejoignant ainsi dans cette confédération le Parti radical, le Nouveau Centre et la Convention démocrate. Pourrait également participer à cette confédération l’Alliance centriste présidée par Jean Arthuis, même si cette arrivée n’a rien de sure. Cela peut aisément se comprendre...

 

En effet, bien que favorable à l’idée initiale de rassemblement de toutes les composantes, sans exception, que forment  le Centre dans le pays, il semble que le sénateur de la Mayenne apparaisse de plus en plus réservé quant à la finalité de cette confédération. Nous en saurons plus le 2 juillet lors du conseil national de l’Alliance centriste.

 

Samedi, certains participants, à commencer par le président du Nouveau Centre, n’ont pas totalement apprécié le louange de Jean-Marie Bockel sur Dominique Strauss-Khan, déclarant que l'ex-patron du FMI «aurait pu incarner une espérance nouvelle pour la gauche», car il «portait les valeurs de la social-démocratie» et conjuguait «volonté de réformer», «réalisme» et «pragmatisme».

 

Ce manque d’accord entre ces deux anciens ministres, quoique peu important au final, m’éclaire en revanche sur ce qu’est - ou va devenir ? – cette confédération des centres : une confédération de ministres déchus par feu leur favori.

 

Petit retour en arrière. Rappelons-nous de la sortie de l’ancien ministre de la Défense du gouvernement : l’homme était heureux, il allait – enfin ? – pouvoir retrouver sa liberté de parole, celle qui lui avait été confisquée depuis 2007… à sa demande. Nous pourrions dire de même en ce qui concerne l’ex-ministre de l’Ecologie, qui il y a quelques mois ramait comme un fou pour espérer devenir Premier ministre. Oui, vous vous en doutez très certainement, lui aussi est heureux d’avoir retrouvé sa liberté de parole.

 

Rendez-vous le 2 juillet pour la suite.

01 mai 2011

Le développement durable.

Ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours été méfiant avec le développement durable. Pour la petite anecdote, je me rappelle qu’en juillet 2005, alors que je passais l’oral de l’école dont j’allais être diplômé quelques années plus tard, le jury m’avait demandé ce que je pensais du développement durable ainsi que du commerce équitable. Ma réponse avait été claire : il ne s’agissait pour moi que d’un outil marketing pour vendre plus.

 

Changement de mentalité…

Puis les choses ont changées. Les différents acteurs qui nous entourent (collectivités, entreprises, centres de formation…) ont mis le développement durable au centre de leur politique. La campagne des élections présidentielles de 2007 n’a pas été étrangère à cela, puisque la plupart des candidats ont signé le fameux Pacte écologique de Nicolas Hulot. Sont ensuite venues diverses actions en faveurs du développement durable, comme la création du Grenelle de l’environnement. C’est ainsi que l’on a vu fleurir des formations, des produits, des processus en accord avec le développement durable. J’y ai crus. Alors, dans ma vie de tous les jours j’ai appris à ne pas laisser couler l’eau lorsque je me brossais les dents, à éteindre la lumière en sortant d’une pièce… Des gestes simples, en somme. Le développement durable, c’était in !

 

… ou simple mode ?

Arrive ensuite la crise financière que nous connaissons. Le développement durable qui trônait en haut des priorités se retrouve recalé en fin des priorités. Il faut faire des économies, il faut réduire les niches fiscales. Parmi elles, celles concernant l’investissement dans les installations photovoltaïques des particuliers en font les frais. Les entreprises, pendant ce temps continuent de mettre en place des politiques pour le développement durable. Mais la durée de ces politiques est comptée : on parle de politique sur x années, comme si le temps du développement durable était compté. Assurément le développement durable est moins in.

 

Y a-t-il une réelle volonté ?

Dans la vie de tous les jours les informations qui nous parviennent par les moyens de communication sont pourtant contradictoires concernant le développement durable et le gaspillage d’énergie.

A la radio,  vous allez entendre ce type de message pour une chaîne d’hypermarchés au moment des vacances  de Pâques: « Pour vous permettre de partir moins cher, nous vous offrons l’essence à prix comptant », message qui se termine par le slogan suivant « L’énergie est notre avenir, économisons-là. » D’un côté on vous pousse à consommer puis on vous fait la morale sur la consommation d’énergie…

Quant à la télévision, elle n’est pas en reste. Vous allez voir une publicité pour le nouveau modèle d’un constructeur automobile dans laquelle tous les bureaux des immeubles seront allumés en pleine nuit, et où les bouches d’incendie exploseront au passage de la voiture. En résumé, de belles images du gaspillage d’énergie et de ressources naturelles…