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29 décembre 2010

Retour en France.

Après près de deux années passées à Montréal (en volontariat international en entreprise puis en PVT), j’ai décidé de rentrer en France. Cette décision, je l’avais prise durant l’été 2010. Deux années passées dans la capitale économique du Québec. Deux années durant lesquelles j’ai beaucoup appris par mes erreurs. Mais également par mes rencontres, nombreuses, riches et variées.

Enormément de choses se sont passées durant ces deux années écoulées en Amérique du nord : découverte d’une culture propre, croisée de celle des Etats-Unis et de la France (voire l’Europe), d’un nouveau mode de vie.

 

Le Canada, c’est bien…

La superficie du Canada est 18 fois celle de la France. Celle du Québec est de 3 et Montréal est une île ! Montréal est une ville assez extraordinaire, et pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est une ville où les températures varient de -20° l’hiver à 40° l’été, ce qui lui donne de multiples visages suivant la saison. Ces changements de température nécessitent une bonne capacité d’adaptation ce qui n’est pas facile pour tout le monde.

De plus, c’est une ville extrêmement dynamique de par les nombreuses activités qui y ont lieu toute l’année et quelle que soit la température (festival de Jazz en juillet, IglooFest en janvier…), ainsi que par la forte population étudiante (UQAM, UdeM, Concordia, McGill…) qui peuple la ville et qui lui donne une touche multiculturelle.

Je me souviens que, pour définir la ville durant mes premiers jours sur le sol de la Belle-Province, je disais que « Montréal est une ville à l’américaine avec de hauts buildings, des Starbucks ou autre Dunkin Donuts partout, et des pick-up Ford dans les rues. Mais on y parle majoritairement français » ou encore « Montréal est la petite sœur de New York de mère française ».

 

… mais ce n’est pas toujours l’eldorado.

S’il est très agréable de vivre à Montréal, dont la qualité de vie est exceptionnelle, il n’y est en revanche pas toujours facile d’y trouver un emploi contrairement à ce que m’on en dit depuis la France. Non, le Canada n’est pas un pays où l’on trouve un emploi en un claquement de doigts ! Et c’est encore plus difficile avec un PVT (Permis Vacances Travail) dont la durée maximale est de 12 mois. Je ne reviendrai pas ici sur les différentes situations auxquelles j’ai été confronté durant mes recherches.

Bien sur, cela dépend de l’emploi recherché ainsi que la branche. Mais aussi et surtout de sa stratégie à moyen et long terme sur le sol canadien : rester à l’issue du PVT avec une résidence permanente, ce qui implique des démarches lourdes, du temps et de l’argent et qui donc préfigure une installation définitive Canada, ou bien repartir à l’issue du PVT.

Il n’est pas difficile de trouver un petit boulot à Montréal : vendeur en boutique, serveur en restaurant. Mais plus difficile lorsque l’on s’attaque à un emploi dit qualifié où des connaissances particulières sont requises. En effet, ne disposant que d’un permis temporaire, l’entreprise prendra un risque à vous embaucher, même si vous répondez parfaitement au profil : allez-vous rester au Canada à l’issue de votre PVT ou rentrer en France ? Alors, on vous conseillera de vous tourner vers un emploi un peu moins qualifié. Mais là encore, l’entreprise hésitera : cet emploi étant sous qualifié, n’allez-vous pas être tenté de partir si vous trouvez un job plus qualifié ailleurs ? Cela nous renvoi donc à la question précédente, et donc au final on ne finit que par tourner en rond. A défaut de trouver un emploi, on se dirige donc vers un petit boulot de vendeur en boutique ou serveur en restaurant.

On voit ici avec ce simple exemple la difficulté que de trouver un emploi avec un PVT et la réticence dont font preuve les entreprises à embaucher avec ce type de visa. Pourtant une solution existe, solution qui est malheureusement peu connue des entreprises : le visa Jeunes Professionnels (anciennement visa Emploi Perfectionnement), qui est un visa bloqué à l’entreprise d’une durée de 18 mois. Mais encore faut-il, pour le candidat, trouver auparavant une entreprise qui l’accepte quelques mois en PVT auparavant afin d’être sur que cette entreprise lui correspond et donc de faire le bon choix.

13:57 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : emploi, montréal, canada, pvt | |  Facebook