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22 juin 2009

Droit dans ses chaussettes !

Tel pourrait être la qualification de Jean-Paul Alduy. Le sénateur-maire de Perpignan dont l’élection avait été annulée suite à une fraude mettant en cause des chaussettes bourrées de bulletin de vote du candidat UMP lors des municipales de mars 2008.

Jean-Paul Alduy est arrivé en tête du premier tour des élections avec près de 41% des voix devant la liste de gauche, qui a obtenu aux alentours de 25%. On peut donc s’attendre à sa réélection (sans fraude ?) dimanche prochain comme premier magistrat de Perpignan.

Cette élection partielle me fait réagir. Je me pose la question suivante : A quoi bon cette annulation ?

L’élection du candidat Alduy avait été annulée par le Conseil d’Etat en raison de fraude. Cette annulation ne l’a pas empêchée de se-représenter un an plus tard devant les électeurs de Perpignan. Il est donc légitime de se demander à quoi à servit cette annulation si elle n’est pas suivie d’une inéligibilité pour une période donnée…

Cette question pourrait en amener une autre : celle concernant la posture adoptée par le parti qui l’a soutenu durant cette campagne, puisque malgré l’antécédent, cela ne l’a pas gêné pour lui redonner l’investiture…

18:27 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : perpignan, élections, municipales, fraude, annulation | |  Facebook