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08 décembre 2009

Fin de l’histoire en Terminale S : une grave erreur

J’ai toujours aimé l’histoire. J’ai même regretté lors de mon passage en Terminale ES qu’il n’y ait pas une spécialisation histoire-géographie. Si tel avait été le cas je l’aurais choisi. Cependant, même si beaucoup d’élèves s’accordent à dire que cette matière est importante pour notre éducation et notre culture, je crois qu’elle n’a pas toujours eut la vie facile bon nombre d’élèves jugeant chiant l’apprentissage des dates et des événements qui ont marqué l’Histoire. Cependant, bon nombre d’entre eux j’en suis sûr, ne peuvent imaginer une scolarité sans cette matière.

 

J’apprends aujourd’hui par le journal de 20 heures de France 2, la mise en place d’une mesure visant à ne plus dispenser l’histoire géographie en Terminale scientifique comme matière obligatoire mais seulement comme matière optionnelle. C’est selon moi une grave erreur.

 

C’est je pense une erreur que la mise en place de cette mesure et cela pour plusieurs raisons.

C’est tout d’abord une erreur car en supprimant l’obligation de cette matière on touche en réalité à trois composantes : l’histoire bien sur, la géographie ensuite et enfin l’instruction civique, composante qui est – malheureusement – de moins en moins enseignée au fil des années.

C’est ensuite une erreur car sans apprentissage de l’histoire, nous n’avons plus de repères dans le temps. Comment peut-on prévoir et anticiper dans le monde complexe et en perpétuel mouvement dans lequel nous vivons aujourd’hui sans avoir de repères ?

C’est enfin une erreur car l’histoire nous permet de savoir d’où nous venons mais également où nous allons. Comment savoir quelle sera l’incidence des actions que nous menons aujourd’hui sans savoir les incidences des actions qui ont été menées hier ?

 

L’histoire est une matière qui doit rester obligatoire. Elle fait partie des trois matières fondamentales qui composent l’éducation dans notre République avec le français et les mathématiques. L’histoire nous permet, par l’apprentissage des dates et des événements qui y sont liés, de nous rendre compte des erreurs qui ont été faites par le passé, ainsi que les efforts qui ont du être entrepris pour les réparer par la suite. 

 

Avec la proposition émise il y a quelques temps par le gouvernement de rémunérer les élèves en contrepartie de leur présence en cours, et ce afin de lutter contre l’absentéisme, cette proposition de loi ne vise qu’à dégrader notre enseignement. C’est fort dommage.