16 août 2010
Sans commentaire.
Tout le monde ne peut-être d’accord sur un sujet. On peut avoir des divergences de point de vue. Tant mieux, cela favorise le débat. Par contre, ce désaccord doit toujours avoir lieu dans le respect de l’autre et la légalité.
Certains, visiblement, n’ont que faire de ce principe comme le rapporte cet article publié sur le site lemonde.fr. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, 61 personnes sont venues détruire des pieds de vigne transgéniques qui étaient en expérimentation depuis 2005 par l’Institut National de Recherche Agronomique. Cet acte a été réalisé par ces fameux faucheurs volontaires, se pensant certainement au-dessus des lois pour agir de la sorte comme des barbares.
Forcément, lorsque ces frapadingues volontaires ont comme icône du no respect des lois José Bové, faucheur volontaire avec à son actif le parcours qu’on le lui connaît, on se dit que la prison pour arrachage volontaire attendra ! Pour le cas de Bové, rappelons que ce denier aurait du purger 22 mois de prison ferme. Cependant il n’est resté que 42 jours en détention. Quand on sait qu’aujourd’hui il se la coule douce à Strasbourg – député européen d’Europe Ecologie – on se dit que finalement il s’en est pas mal tiré !
Cette bande de crétins ignore-t-elle que les recherches* menées étaient réalisées grâce à l’argent public ? Non. Mais ils n’en veulent pas, alors ils saccagent. C’est aussi simple que cela. Puisqu’on vous le dit !
Ces imbéciles auraient du être condamnés le plus sévèrement possible pour les actes commis. Au lieu de cela, ils ont été relâchés dans la matinée de dimanche, acte qui pour moi est tout aussi incompréhensible que celui de détruire quelque chose au seul motif que l’on n’en veut pas…
* Ces recherches portaient sur le court-noué, une maladie virale présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde où elle provoque la mort des vignes et rend les terres impropres à la viticulture.
00:05 Publié dans Coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, bové, justice, inra, recherches | | Facebook