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10 octobre 2010

Présidence du CESE.

Dans quelques semaines aura lieu l’élection du Président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). Cette élection fera suite à la réforme votée par le Parlement cet été, et sur laquelle j’ai eu l’occasion de m’exprimer sur ce blog.

L’élection du Président de la troisième assemblée, événement d’une certaine importance, passera malheureusement quasiment inaperçu auprès de nos concitoyens.

Je ne peux que le regretter tant je pense que cette assemblée pourrait être d’une aide précieuse dans en ce qui concerne le travail parlementaire, comme je l’ai exprimé ici.

 

Le CESE est nécessaire.

Le CESE n’a pas vocation à être un point de repli pour ministres remerciés. Malheureusement, c’est de la sorte que le jugent la plupart des français. Une faute qui incombe à nos dirigeants, qui ont été préféré privilégier l’intérêt des copains au détriment de ceux par qui ils ont été élus.

Le CESE, bien que concurrencé par la multiplication de conseils spécifiques saisis par le gouvernement et décrié par la Cour des comptes pour son coûteux régime de retraite et « largement inaperçu de l'opinion publique », selon un récent rapport, reste un rouage institutionnel important.

Le prochain président élu devra montrer ce rôle crucial dans notre démocratie auprès de l’opinion publique. Pour cela, il faut faire en sorte que l’assemblée se saisisse en amont des sujets qui concernent les français. De cette manière, cela lui permettra d’influencer sur le travail parlementaire.

 

Savoir écouter.

A l’inverse du Parlement dont les membres sont élus, le CESE lui, représente le visage de la France, part les représentants (organisations syndicales, patronales, agricoles…) qui y siègent. Le rôle de cette assemblée devra donc d’être à l’écoute.

Pour cela, il faudra que le prochain Président soit quelqu’un ayant eu une expérience d’écoute auprès des problèmes et des difficultés de la population, ainsi que quelqu’un qui puisse nouer le dialogue avec les différents groupes siégeant afin qu’ensemble ils puissent redonner au Conseil Economique, Social et Environnemental la véritable place qu’il doit avoir au sein des institutions de notre pays.

01:06 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cese, élection, présidence, delevoye, ricol | |  Facebook

Commentaires

J ai tout lu, et c est passionant

Écrit par : sejour spa | 10 juin 2011

La meilleure écoute ne serait-elle pas que les membres soient élus ?

Écrit par : Humour | 17 août 2011

Bonjour,

J'en doute. En effet, si les membres du CESE étaient élus, quelle serait dès lors la différence entre cette assemblée et le Parlement (AN et Sénat) où les membres sont élus ?
Aucune, en réalité et le CESE ne deviendrait qu'une assemblée devant valider la politique du gouvernement en place.

A l'inverse, avec des membres choisis pour leurs connaissances et expertises dans tel ou tel domaines, le CESE doit faire émerger un son de cloche qui n'aille pas forcément dans le sens du gouvernement: dire "oui" quand ca va dans le bon sens, et "non" dans le cas contraire.
Et c'est dans cette configuration que le CESE a toute sa place.

Jérôme Laurent

Écrit par : Jérôme Laurent | 18 août 2011

Les commentaires sont fermés.