05 décembre 2010
Le commerce de demain.
Suite à la parution il y a quelques semaines par le CESE du rapport intitulé « L’économie de proximité : une réponse aux défis majeurs de la société » et de l’étude menée par le CREDOC intitulée « Quel commerce de détail pour demain ? », il apparaît que des changements sont en train d’avoir lieu, et changement qui continueront sur les dix prochaines années.
Bien vivre, mieux vivre.
Nous assistons une évolution de nos habitudes de consommation. En effet, de plus en plus le consommateur ne fait plus que consommer mais cherche également à savoir ce qu’il consomme. Aussi, ce dernier a-t-il plus tendance à se tourner de plus en plus vers des produits locaux
Il y a donc une prise de conscience de la part du consommateur, prise de conscience dont les facteurs peuvent être multiples (mise en place du Grenelle de l’environnement, débat sur la l’instauration de la taxe carbone…).
Cette prise de conscience s’accompagne d’une plus grande vigilance du consommateur, notamment dues aux crises alimentaires vécues ces dernières années (grippe aviaire, grippe A H1N1…).
La fin du commerce de masse.
Parallèlement à cette prise de conscience de la part du consommateuron assiste donc, et ce n’est pas illogique, à un dépérissement des grandes surfaces alimentaires, super et hyper marchés.
Les grandes enseignes l’ont d’ailleurs fort bien compris. C’est d’ailleurs pour cette raison que la majorité d’entre elles ré-investissent les centres-villes, avec des formats de plus petites tailles tout en offrant une diversité de produits afin de répondre à la segmentation de la clientèle.
Le commerce de proximité.
Face à cela, nous allons assister dans les prochaines années à une montée en puissance du commerce de proximité. En effet, plusieurs caractéristiques tendent à démontrer que le commerce de proximité est le commerce de demain.
Tout d’abord, par sa notion de proximité, le consommateur, plus vigilant, a de fait une plus grande confiance avec ses interlocuteurs. Cette relation de proximité, qui restaure la confiance, est également centrée sur les relations humaines.
De plus la notion de développement durable tient une place importante dans le commerce de proximité. Prônant les circuits courts d’approvisionnement le commerce de proximité contribue à une valorisation de la qualité de vie locale, mais également à la réduction des émissions de CO2.
Enfin, le commerce de proximité est, de fait, non délocalisable, ce qui contribue à sa pérennité. Il assure également un ancrage territorial fort dans et nécessaire à la vie économique locale.
02:07 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : centre-ville, commerce de proximité, développeent local, cese, credoc | | Facebook
Commentaires
Vive les commerces de proximité qu'essaie de défendre les maires grâce au périmètre de protection. Sceaux est exemplaire sur ce point puisque des quartiers revivent ainsi. On attend toujours à Bourg-la-reine par exemple ou les commerces tertiaires sont nombreux. Une banque ou une assurance font elle vivre les centres ville?
Écrit par : laurent | 05 décembre 2010
Vive les commerces de proximité qu'essaie de défendre les maires grâce au périmètre de protection. Sceaux est exemplaire sur ce point puisque des quartiers revivent ainsi. On attend toujours à Bourg-la-reine par exemple ou les commerces tertiaires sont nombreux. Une banque ou une assurance font elle vivre les centres ville?
Écrit par : laurent | 05 décembre 2010
Ce marché de proximité pèse 50 milliards d’euros annuels et emploie 350.000 personnes . Une réussite dans une période où la création d’entreprises est en baisse.
Écrit par : Equipement des commerces | 10 juin 2014
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